lundi 30 avril 2007

"Le ridicule ne tue pas"?


J'ai bien fait de demander un journal de campagne à côté de mon blog. J'y lis aujourd'hui, sur le site des jeunes UMP du 15ème arrondissement:

"Ségolène ROYAL, le ridicule ne la tue pas…
Ségolène ROYAL ne cessera t-elle donc jamais de nous étonner ? Voilà que la candidate socialiste, après quatre mois de campagne vide et creuse menée à bâton rompu contre son parti et ses cadres, entend consacrer cette dernière semaine à « prévenir les Français contre Nicolas SARKOZY ». Le cap est maintenu au PS. Ségolène ROYAL qui s’illustre par l’atonie de ses propositions ne doit pas aller sur un terrain largement occupé par Nicolas SARKOZY, celui des idées. Alors, la politique de caniveau devient son étendard et la démagogie son hymne.

Après avoir déserté les idées de la gauche pour pavaner dans un grand hôtel parisien auprès de François BAYROU qui une semaine plus tôt ne « valait pas mieux que Nicolas SARKOZY », Ségolène ROYAL poursuit sur le terrain glissant de la diabolisation. Et puisque le ridicule ne tue pas sur les terres socialistes, Ségolène ROYAL conteste même à la presse les chiffres des participants à la réunion de Bercy organisée par Nicolas SARKOZY. 30 000 personnes selon la presse, 20 000 selon Madame ROYAL. A t-elle oublié les 10 000 personnes à l’extérieur ou craint-elle de ne pouvoir faire l’équivalent ?

La candidate socialiste doit se rappeler qu’elle est au second tour d’une élection présidentielle et que les Français la jugeront sur son programme et ses idées pour le pays. L’indécence dont elle se gargarise depuis le premier tour est calamiteuse pour le débat démocratique. La surenchère médiatique, les pressions exercées directement par Ségolène ROYAL sur le syndicat de la presse régionale, l’exploitation de la haine, les marchandages, rien ne nous aura été évité par la candidate socialiste. Si ce n’est le débat…
"

Que je sache, la seule personne dans cette campagne qui a répondu à ses adversaires, même ceux de son propre camp, par un récurrent "je vais te casser la gueule", c'est Nicolas Sarkozy. (voir mon blog) Cela donne une notion assez claire du terrain des idées sur lesquelles il veut se battre. Quant à la pression sur la presse, étant donné que M. Sarkozy est soutenu par les grands noms de la presse, cela fait bien longtemps qu'il les a dans la poche. Mais cela ne lui suffit pas, il menace, vitupère, insulte la rédaction de France 3, vient geindre auprès de Plantu. L'exploitation de la haine? Ma réponse tiendra en un mot, jamais entendu dans la bouche de Ségolène: "kärcher".

Paille, poutre, et tout le toutim!

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