mardi 29 juillet 2008

Amsterdam (fin)

263 Prinsengracht, vu en coupe (Document de la maison d'Anne Frank)

Jour 3 à Amsterdam:

Ce matin, nous avons visité la maison d'Anne Frank. Au bout de 45 mn d'attente, nous sommes enfin entrés au 263 Prinsengracht, l'ancienne entreprise d'Otto Frank (Opekta) au fond de laquelle, dans l'Annexe, Anne Frank, sa soeur Margot, ses parents, Fritz Pfeffer, les van Pels et leur fils Peter ont passé de nombreux mois avant d'être dénoncés.

Le marché aux fleurs

Nous avons ensuite vu le marché aux fleurs et nous avons déjeuné dans un restaurant indonésien sur cette place (comme nourriture, c'est… original.) Puis nous avons acheté des bulbes de tulipes pour notre jardin.

La gare centrale



Nous avons enfin fait une dernière croisière sur les canaux avant de prendre notre train, à 18h26, mais la climatisation ne marchait pas, ce qui fut très pénible étant donné les températures caniculaires.

Nous sommes arrivés chez nous vers minuit et demie.

lundi 28 juillet 2008

Amsterdam (suite)

Le Rijksmuseum

Jour 2 à Amsterdam.

Nous sommes allés visiter le Rijksmuseum. Toutes les galeries n'étaient pas ouvertes et nous n'avons pas vu les Van Ostade. Toutefois, nous avons pu admirer les oeuvres de Rembrandt, de Jan Steen, de Pieter de Hooch, les faïences de Delft, deux superbes maisons de poupées, etc.

Puis, nous avons fait une deuxième promenade en bateau sur les canaux et dans le port. Après avoir goûté une crêpe hollandaise (bof!), nous avons visité le Musée d'Histoire juive. Ce musée occupe l'ensemble d'un grand complexe de synagogues construit autour de la Grande Synagogue portugaise d'origine. Il est remarquablement bien fait, très complet et comporte de remarquables objets (dont un plat religieux portugais avec le jugement de Paris dessus, ce qui m'a beaucoup surprise.) On pouvait voir des informations sur les personnages centraux de la communauté juive d'Amsterdam (dont Baruch Spinooza) et sur l'Hollocauste en Hollande (autour du camp de Westerbrok).


Faïence de Delft adaptée par la communauté juive

Nous avons essayé de visiter la Westerkerk, l'église de l'Ouest, qui était malheureusement fermée. Nous avons vu l'extérieur de la maison de Descartes et le monument aux victimes homosexuelles de l'intolérance.


Monument aux homosexuels

J'ai eu beaucoup de mal à dormir et j'ai donc regardé passer les bateaux sur l'Herengracht par la fenêtre de notre hôtel.

Photos ici.

dimanche 27 juillet 2008

Le grand soir de François Dupeyron


Je viens de finir de lire Le grand soir de François Dupeyron. Le réalisateur devenu écrivain y raconte la quête éperdue de Gustave Courbet pour retrouver Jo, le modèle de "L'Origine du Monde". Il pense la reconnaître dans un bordel, mais si Mona ressemble beaucoup à Jo, elle n'est pas l'Irlandaise de ses rêves.

On suit alors Courbet dans ses pérégrinations dans Paris sous la Commune, puis lors de son procès (il fut accusé d'être responsable de la destruction de la Colonne Vendôme et condamné à payer sa nouvelle érection.

J'ai beaucoup aimé ce récit qui rend hommage à Courbet dans une période mouvementée de sa vie. Toutefois François Dupeyron manque peut-être un peu de force dans le récit pour rendre en mots la peinture de ce génie de la provocation.


samedi 26 juillet 2008

Amsterdam


Jour 1 à Amsterdam. Arrivés à la gare, nous avons sauté dans un bateau pour voir les canaux. Puis, nous avons déposé nos affaires à l'Hôtel Rembrandt (sur l'Herengracht, excusez du peu) avant d'aller nous promener.


Le Christ présenté au peuple (gravure de Rembrandt, maison de Rembrandt)

Nous avons ainsi vu la maison de Rembrandt (avec une très belle exposition de ses gravures). Puis, nous nous sommes promenés dans les petites rues: au détour de l'une d'elles nous sommes même tombés sur un temple bouddhiste.



Le soir, après le dîner, nous avons erré de nouveau près des canaux (surtout le long de l'Herengracht.) Nous avons pu observer comment se passent les déménagements amstellodamois. Chaque maison est équipée, sur son pignon, d'une poutre avec un crochet. On y place alors une poulie et une corde et l'on peut alors sortir ou faire entrer les meubles par les fenêtres. Ceci est dû au fait que les maisons, construites sur pilotis au milieu de terrains marécageux, devaient être relativement légères. On ne voulait donc pas perdre de la place en escaliers. D'où ce système…


Photos ici

mercredi 23 juillet 2008

Le Parfum: histoire d'un meurtrier de Tom Tykwer


Je viens de regarder Le Parfum: Histoire d'un meurtrier d'après Patrick Süskind, avec Ben Whishaw, Dustin Hoffman, Alan Rickman. Autant j'avais aimé le roman, autant le film m'a profondément ennuyée. Malgrè la présence de deux acteurs que j'adore (Dustin Hoffman et surtout Alan Rickman), j'ai trouvé que le film manquait de poésie et de force par rapport au roman.

Bref, pas envie d'en dire plus.








Le Parfum : histoire d'un meurtrier - Alan Rickman
Le Parfum : histoire d'un meurtrier - Dustin Hoffman et Ben Whishaw

Le Parfum : histoire d'un meurtrier - Karoline Herfurth et Ben Whishaw

Tiré à part de Bernard Rapp

Je viens de revoir un film pour lequel j'ai beaucoup d'affection, Tiré à part de Bernard Rapp. Lorsque Nicolas (Daniel Mesguich) apporte à son éditeur britannique Edward (Terence Stamp) son dernier manuscrit, Edward se rend compte que Nicolas a autrefois violé la femme qu'il aimait et qu'il a donc provoqué le suicide de celle-ci.
Tiré à part
Il monte alors une diabolique machination pour faire croire à tous, à Nicolas même, que ce texte est un plagiat volontaire ou involontaire d'un obscur écrivain anglais dont les oeuvres ont presque toutes disparu dans le Blitz de Londres.

Un bon polar, en partie en Angleterre et dans le milieu de l'édition, bref un succès assuré auprès de l'angliciste littéraire que je suis.

Il s'agit du premier film réalisé par Bernard Rapp, un beau succès.




vendredi 18 juillet 2008

A l'ombre des tours mortes d'Art Spiegelman


Je viens de lire A l'ombre des tours mortes d'Art Spiegelman, le récit de la journée du 11 septembre 2001 pour Spiegelman et sa famille.

Après Maus, Spiegelman s'attaque à nouveau à l'Histoire et à ses conséquences sur son entourage et sur lui-même. Une BD assez courte, mais particulièrement intéressante et forte. Spiegelman y fait montre d'un sens de l'humour remarquable, ce qui change des perspectives habituelles sur ces événements.

Cet album, tout cartonné, est un must à ne pas rater!

jeudi 17 juillet 2008

J'écoute en ce moment: Jeff Buckley, "Hallelujah"

J'adore cette chanson. Je l'ai dans un "best of" de Jeff Buckley



Et, bien sûr, il existe une parodie:


HALLENOUYA
envoyé par chezwat

mercredi 16 juillet 2008

Un lieu incertain de Fred Vargas


J'ai fini dans la nuit Un lieu incertain de Fred Vargas. Comme d'habitude, Fred Vargas a su construire une intrigue forte avec un humour décapant.

En colloque à Londres, Danglard et Adamsberg sont présents lorsque la police britannique découvre dix-huit paires de chaussures devant le cimetière de Highgate. Ce qui est plus problématique, c'est que ces chaussures ont conservé leurs pieds à l'intérieur.

De retour à Paris, ils doivent enquêter sur un meurtre particulièrement sanglant, une vraie boucherie puisque le cadavre d'un homme a été littéralement pulvérisé aux quatre coins de son salon.

De rebondissement en rebondissement, Adamsberg devra se rendre jusqu'en Serbie pour chasser un tueur en série qui est très étrangement obsédé par les récits de vampires.

Un formidable roman, comme d'habitude!

Not in the Flesh de Ruth Rendell


Ruth Rendell a sorti l'an dernier un roman à énigme, avec le duo Wexford-Burden. Le 21ème dans la série.

Un homme qui cherchait des truffes avec son chien découvre par hasard un corps enterré depuis onze ans. L'affaire se corse lorsque, dans la maison d'à côté, on trouve un autre cadavre.

J'ai été un peu déçue par ce roman, alors que je suis traditionnellement assez fan de cette série. J'ai trouvé que le récit manquait un peu de tonus.

Toutefois, les passages sur l'excision dans les communautés africaines et la difficulté de faire respecter la législation sont très intéressants.

mardi 15 juillet 2008

Aulnay


Nous avons visité la superbe église d'Aulnay, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO et très mal indiquée depuis le centre ville.

Elle est absolument magnifique, avec ses milliers de petits détails sculptés. Elle est typique de la Saintonge et de son art roman unique.

Elle a, de plus, un merveilleux cimetière ancien, comme on peut en trouver en Angleterre.

Photos ici.

lundi 14 juillet 2008

Saintes


Nous avons visité Saintes aujourd'hui. Malheureusement, les musées sont fermés le lundi. Nous avons toutefois vu l'Amphithéâtre gallo-romain, l'Eglise Saint-Eutrope et sa très belle crypte, la cathédrale Saint-Pierre, l'Abbaye Notre-Dame et l'Arc de Germanicus.

La ville était occupée par d'étranges visiteurs, des statues d'hommes placées dans des lieux stratégiques comme l'Amphithéâtre ou le musée Dupuy Mestreau. La photo que j'ai choisie est celle de l'une des deux statues de l'amphithéâtre.

Photos ici.

dimanche 13 juillet 2008

La Roche Posay



Nous sommes arrivés hier midi à La Roche Posay. Après le déjeuner, nous nous sommes promenés en ville (il s'agit d'une ville médiévale très belle.) Ensuite, nous avons pris nos quartiers aux Loges du Parc, un splendide hôtel sur la place centrale de La Roche Posay.

A 18 heures, nous avions rendez-vous l'un après l'autre pour un massage sous affusion (massage à l'huile sous jet d'eau) au centre Mélusine. Nous en sommes sortis relaxés. Nous avons pris de la tisane dans la tisanerie tout en s'attendant l'un l'autre.

Le lendemain, nous avons profité du hammam et de la piscine de l'hôtel avant d'aller en chromathérapie à Mélusine. (Nous avons été moins enthousiasmés par ce dernier soin, même si je me suis endormie pendant le défilé de couleurs.)

mercredi 9 juillet 2008

Sambolera de Khadja Nin


Grâce à l'une de mes étudiantes qui va vivre au Burundi avec le neveu de celle-ci, je viens de redécouvrir Sambolera de Khadja Nin que j'ai emprunté à la Médiathèque de l'Astrolabe à Melun.

Khadja Nin a une voix chaude, vibrante. Ses textes reflètent son amour pour l'Afrique, ses sons et ses habitants. Sambolera est un très bel album.

Extraits ici.

mardi 8 juillet 2008

Never Let Me Go de Kazuo Ishiguro


Je viens de finir de lire Never Let Me Go de Kazuo Ishiguro, une dystopie sur les manipulations génétiques.

Le récit est confié à Kathy H., 31 ans, qui raconte sa jeunesse à Hailsham, une pension où elle a grandi avec Ruth, Tommy et d'autres enfants. Petit à petit, ils apprennent qu'ils ont été clonés dans le but de devenir des donneurs d'organes et qu'ils y laisseront la vie un jour ou l'autre.

L'histoire se divise en trois parties: les années d'insouciance à Hailsham, la préparation dans les Cottages et la période pendant laquelle Kathy s'occupe de Ruth, puis de Tommy, devenus donneurs.

Un excellent roman qui donne souvent la chair de poule…

lundi 7 juillet 2008

L'Etrusque de Mika Waltari

Je viens de finir de lire L'Etrusque de Mika Waltari, un roman historique qui décrit le parcours d'un jeune homme en quête de ses origines et qui va découvrir, après bien des péripéties qu'il est étrusque. Pas un très grand Waltari, je le crains, mais pas désagréable non plus.

 

dimanche 6 juillet 2008

Valse avec Bachir d'Ari Folman


Ce matin, nous sommes allés voir Valse avec Bachir d'Ari Folman, un film d'animation absolument formidable.

Le cinéaste Ari Folman reçoit la visite d'un ami avec qui il a fait la guerre du Liban et qui fait le rêve récurrent d'être attaqué par 26 chiens. Ari tente alors de se souvenir de la Guerre du Liban, mais… rien!

Il fait alors le tour des amis avec lesquels il a combattu pour retrouver la mémoire, et en particulier celle des massacres de Sabra et Chatila.

Ce film est construit comme une série d'interviews que l'animation illustre. Des images de toute beauté, fortes.

Un témoignage pour la paix.









© New Israeli Foundtion for Cinema & Television
Galerie complète sur AlloCiné



samedi 5 juillet 2008

Bons Baisers de Bruges de Martin McDonagh


Nous sommes allés voir ce soir Bons Baisers de Bruges de Martin McDonagh, un film policier complètement décalé avec Colin Farrell, Brendan Gleeson, Ralph Fiennes…

Deux tueurs à gages un peu ratés (dont un jeune homme qui, lors de son premier contrat a tué un enfant par erreur) sont envoyés par leur employeur se faire oublier à Bruges. Mais Ray, hanté par la mort du petit garçon, déteste Bruges et refuse de faire du tourisme avec Ken.

Il rencontre une jeune femme (Clémence Poésy) dont il tombe amoureux mais elle n'est pas aussi chaste et pure qu'il aurait pu le croire.





Des prostituées, un acteur nain, un Canadien désagréable, Ray croise le chemin de bien des personnages avant que Ken se voie confier la mission de le tuer… S'ensuit alors une course-poursuite.

Un film drôle, jouissif, prenant le contre-pied des films noirs traditionnels. Et puis, un bel écrin: Bruges (et bien oui, moi j'aime!)














Le Musée du Vin (Paris)


Mon cours d'oenologie organisait aujourd'hui une visite du Musée du Vin à Paris (rue des Eaux, cela ne s'invente pas!)

Nous sommes arrivés à 10h30 et, pendant une bonne heure, une guide formidable nous a guidés à travers les collections remarquables du Musée.

Nous y avons vu les divers terroirs, les divers métiers (les artisans qui fabriquent les barriques par exemple), les outils, etc.

Puis, dégustation à l'aveugle où je ne fis pas des merveilles.

Enfin, un merveilleux déjeuner accompagné de vins excellents (un Sylvaner, un Coteaux d'Aix, un Rivesaltes).