mercredi 27 janvier 2010

Casting

J'ai inscrit ma fille dans un casting pour rire

On peut voter pour elleici

dimanche 10 janvier 2010

Humour britannique


Une vieille dame anglaise veut fêter son 90e anniversaire avec ses amis de toujours, Sir Toby, l'amiral von Schneider, Mr. Pommeroy et Mr. Winterbottom. Mais ils sont tous morts. Son majordome va donc jouer les rôles de ces personnes-là. En conséquence, il va boire énormément. Autres effets comiques : il joue le rôle d'un amiral en claquant ses talons, ça fait mal. À la fin, il est complètement ivre, en un tel point qu'il ne trébuche même plus sur le tapis en peau de tigre. La vieille dame, flegmatique, part alors se coucher.

mercredi 6 janvier 2010

Ludwig von 88





Les Nonnes Troppo

Pour Som qui a repris le boulot:

Les Heures souterraines de Delphine de Vigan (JC Lattès, 2009)

Delphine de Vigan est décidément un écrivain plein de talent. Les Heures souterraines en sont un excellent exemple.

Mathilde et Thibault sont deux personnages souffrant de solitude. Elle, harcelée au travail, lui impliqué dans une relation sans lendemain. Le lecteur fleur bleue espère qu'au coeur de cette grande ville fourmilière, ils se croiseront et sauront se consoler.



Hélas, chacun semble condamné à porter sa croix seul, avec beaucoup de courage, en se frôlant sans jamais se toucher (chouette, nous ne sommes pas dans la collection Harlequin!)

Le 20 mai doit être le jour où Mathilde rencontrera le grand amour, selon une médium. Alors on y croit… Mais en fait le harcèlement moral deviendra de pire en pire et son patron, Jacques, réussira franchement à faire de cette journée un moment particulièrement pénible, un véritable enfer. Pourtant, elle doit tenir, pour ses trois enfants.

Quant à Thibault, médecin urgentiste, il sait que Lila ne l'aime pas, qu'il n'a aucun avenir avec elle. Le 20 mai sera donc le jour où il aura enfin le courage de la quitter… et Lila ne s'en souciera guère.

Une belle écriture, des personnages très forts, des situations difficiles, la mayonnaise prend, et elle prend bien. On s'attache à Thibault, à Mathilde et ses trois adorables bouts de choux. Et on se surprend à croiser les doigts et à vouloir croire aux prédictions.

mardi 5 janvier 2010

La Voix d'Arnaldur Indridason (Métailié, 2007)



Le Père Noël a été assassiné dans son cagibi, au fin fond d'un hôtel islandais, la veille de Noël. Un préservatif pend lamentablement de son pénis. Bref, pas une image pour les enfants.

Erlendur, Elinborg et toute leur équipe mènent alors l'enquête. Erlendur prend une chambre à l'hôtel, semblant peu pressé d'être chez lui le jour de Noël, tout en tentant d'aider sa fille Eva Lind se battre contre son désir de drogue.

Pendant son séjour sur place, Erlendur rencontre Henry Wapshott, un Américain venu pour rencontrer la victime. En effet, Gudlaugur avait été un enfant star, un petit choriste à la voix en or, un véritable ange. Mais sa carrière s'était arrêtée du jour au lendemain quand, en plein concert, sa voix avait mué, s'était cassée, au grand désespoir du père de l'enfant qui semblait ne vivre que pour la carrière musicale de son fils. Wapshott cherchait à se procurer tout le stock de disques que Gudlaugur pouvait encore détenir. Il lui avait même fait une proposition en or, avec un premier versement conséquent.

Talent, misère, lumière, homosexualité, feux de la rampe, recours aux prostitués, Gudlaugur avait tout vécu, tout vu. Il était l'âme de son hôtel, vivant sur place, et pourtant il allait perdre son emploi.

Alors qui avait pu le tuer d'un coup de couteau la veille de Noël?

La psychologie des personnages est bien étudiée, les relations parents-enfants (Gudlaugur et son père, Erlendur et Eva) sont soulevées dans leur complexité. Un polar nordique à ne pas rater, un vrai beau texte…

lundi 4 janvier 2010

Les joies de la maternité

Après la grossesse, voici les joies de la maternité



vendredi 1 janvier 2010

La Légende de nos pères de Sorj Chalendon (Grasset, 2009)



Pendant mon hospitalisation, j'ai lu La Légende de nos pères de Sorj Chalendon, un très beau roman de la rentrée littéraire.

Le narrateur a perdu son père en 1983. Celui-ci, ancien résistant, souhaitait transmettre ses souvenirs, mais son fils les trouvait ennuyeux. Le jour de l'enterrement de son père, le jeune homme découvre Lupuline et son père, Tescelin Beuzaboc, un autre résistant, dans le cimetière.

Plusieurs années plus tard, devenu écrivain de biographies pour les gens qui souhaitent léguer leur histoire à leur famille, il retrouve Lupuline qui souhaiterait lui présenter son père et lui proposer d'écrire sa vie. En effet, Beuzaboc endormait sa petite fille en lui racontant les exploits extraordinaires dont il avait été le héros pendant la guerre. Après quelque hésitation Beuzaboc finit par accepter.

Le roman est le récit des relations entre Beuzaboc et le narrateur, de plus en plus culpabilisé par son refus d'écouter son propre père quand il en était encore temps. Jusqu'au jour où il finit par se demander si Beuzaboc n'a pas inventé tout ou partie de sa vie.

Un beau récit sur l'art du roman bref… des mensonges que l'on choisit de croire, des vérités parfois, la vie, la relation au lecteur, la fascination… Un roman que je recommande donc chaleureusement.