lundi 10 décembre 2007

Chimères de Nuala O'Falolain


Je suis en train de lire My Dream of You (Chimères) de Nuala O'Falolain (lire Noula O' Filoïne), un livre remarquable. Kathleen de Burca a quitté l'Irlande à 20 ans, pensant laisser son passé derrière elle. Toutefois, trente ans plus tard, elle revient pour enquêter sur une affaire de divorce qui a eu lieu peu après la Grande Famine irlandaise, le divorce Talbot. Une Anglaise avait alors eu une liaison avec l'un de ses employés, irlandais et catholique.


Les deux histoires s'entourent, se lient, s'approchent, s'éloignent, s'apprivoisent. Il s'agit d'un très beau texte sur le bilan d'une femme de la cinquantaine, avec beaucoup d'énergie et une très belle écriture.

A lire absolument !

Choeur du Balory


Samedi et dimanche, je chantais avec le Choeur du Balory (dont je fais partie) à Vert-Saint-Denis et à Savigny-le-Temple. C'était vraiment très bien. J'étais très émue.

mardi 4 décembre 2007

Agar d'Albert Memmi


Après La Statue de sel et Le Pharaon, je viens de finir Agar d'Albert Memmi. Un roman superbe sur un couple mixte. Elle, Marie, étudiante, lorraine, blonde, d'origine catholique. Lui, le narrateur, médecin, tunisien, d'origine juive. Lorsque le couple s'installe en Tunisie, la vie devient intenable. Elle trouve les Tunisiens incultes, sales. Par réaction, il retourne vers des pratiques culturelles et religieuses pour lesquelles il n'avait que mépris.

Le couple, condamné au manque de communication, s'enferme dans un cercle vicieux lorsque naît leur fils. Doit-on l'appeler comme le père du narrateur, Abraham? Marie refuse, le narrateur n'est pas enthousiasmé. Finalement, le petit s'appellera Emmanuel. Doit-on le faire circoncire?

L'incompréhension monte, le fossé entre les deux cultures grandit et le couple est condamné à l'échec.

Un must absolu.

lundi 3 décembre 2007

Détruisez ce qui vous détruit

Un souvenir de chanson engagée (l'inverse de ce que je collectionne d'habitude ici): Ton Steine Scherben, "Macht Kapputt was euch kapputt macht"

dimanche 2 décembre 2007

Chanson paillarde, mais … on

musique ici

Le pou et l'araignée

1. Un pou s'baladait dans la rue,
Il rencontra chemin faisant,
chemin faisant,
Une araignée bon enfant
Qui s'en allait court vêtue;
Ell' vendait du verr' pilé,
Pour s'ach'ter des p'tits souliers.

Refrain
Là tu, là tu m'emmerdes
Là tu,là tu m' fais chier
Tu nous emmerdes
Tu nous fais chier
Tu nous emmerdes
Tu nous fais chier
Et on entend dans les champs
S'masturber les éléphants,
Et on entend dans les prés,
Gazouiller les chimpanzés,
Et on entend sous les ormeaux
Battr' la merde à coup d' marteaux,
Et on entend dans les plumards
Battr' le foutre à coup d' braquemarts.
Non, non,non, non, Saint Eloi n'est pas mort (bis)
Car il bande encore (bis)


2. Le pou voulait la séduire
L'emm'na chez l' mastroquet du coin,
troquet du coin,
Lui fit boir' cinq, six coup's de vin,
L'araignée ne fit qu'en rire.
La pauvrett' ne s' doutait pas
Qu'ell' courait à son trépas.

3. Le pou lui offrit une prise
En lui disant d'un air joyeux,
d'un air joyeux,
Fous-toi ça dans les narines
Et mouch'-toi avec ta ch'mise.
L'araignée qu'en avait pas
Lui fit voir tous ses appas.

4. Le pou qui n'était qu'un' canaille
Lui offrit trois francs et six sous,
trois francs et six sous:
"Eh! Dis donc, c'est pas l' Pérou
Ca ne me dit rien qui vaille,
Si tu m' donn's quatr' sous de plus
J' te ferai voir le trou d' mon cul".

5. C'est ici qu' les horreurs commencent
Le pou grimpa sur l'araignée,
sur l'araignée
Et n' put s'en décoller
Tant il eut de jouissance,
Si bien qu' la pauvre araignée
Ecop' d' la maternité.

6. Le pèr' d' l'araignée en colère
Lui dit: "Tu m'as déshonoré,
déshonoré,
Tu t'es laissée enceinter,
T'es aussi putain qu' ta mère!"
L'araignée de désespoir
S'est foutu treiz' coups d' rasoir.

7. Le pou, le désespoir dans l'âme,
S'arracha des poignées d' cheveux,
poignées d' cheveux
Puis disant: "Y a plus d' Bon Dieu",
Il monta à Notre-Dame
Et c'est là qu'il s'est foutu
Les cinq doigts et l' pouc' dans l' cul.

8. Alors, les poux du voisinage
Se réunir'nt pour l'enterrer,
pour l'enterrer
Au cim'tièr' de Champerret
Tout comme un grand personnage
Et c'était bien triste à voir
Tous ces poux en habit noir!

"Tu verras Montmartre"

enregistrement ici

Il y a dans la plaine,
Boulevard des Italiens
Un tas d'énergumènes
Qui s'croient très parisiens
Partout mêm' chez l'ministre
Ils arrivent bons premiers
S'il s'produit un sinistre
Ils appellent les pompiers
Aussi quand je rencontre
Un de ces m'as-tu-vu
J'lui dis faut que j'te montre
C'que tu n'as pas encor' vu

Refrain :

Mont' là-d'sus
Mont' là-d'sus
Mont' là-d'sus
Et tu verras Montmartre
Et sois-bien convaincu
Qu'tu verras sur'ment quèque chos' de plus
[Mont' là-d'sus !]
De là haut
S'il fait beau
Tu verras
Paris jusqu'à Chartres
Si tu n'las pas vu
T'a qu'à monter là-dessus
Tu verras Montma-a-artre !

Vous rentrez de voyage
Madame n'est pas là
Vous vous mettez en rage
On sonne là voilà
Elle murmur' d'un air triste
Chéri j'arrive en r'tard
J'suis restée chez l'dentise
Au moins trois heur's et quart
Y faut pas battre un' femme
Même avec une fleur
Au lieu de faire un drame
Fredonnez d'un air moqueur

[Au refrain]

Allô Mademoiselle
Répète l'abonné
D'puis une heure j'appelle
J'en suis congestionné
Avec la surveillante
Pour un' réclamation
Je veux séance tenante
La communication
Arriv' la surveillante
Qui dit : "Bien, c'est noté !"
Et tout l'personnel chante
Dans l'bureau des P.T.T.

[Au refrain]

À chaque conférence
Nos anciens alliés
Veul'nt isoler la France
Pour la voir à leurs pieds
Leur plan machiavélique
Était de nous fâcher
Même avec la Belgique
Ell' ne veut pas marcher
Et quand Monsieur Lloyd Georges (*)
Chante "De profundis"
Riant à plein gorge
V'là c'quépond l'Mann'ken Piss

[Au refrain]

Quand votre légitime
Désire un diamant
Au moment l'plus intime
Ell' vous flatte et comment
Ell' gémit : "C'est terrible
C'que tu m'donnes du bonheur
Arthur ! C'est pas possible
Vous devez être plusieurs !"
Ayez de l'indulgence
Offrez-lui le bijou
Mais si ell' recommence
Dit's-lui : "Ta bouche mon Loulou !"

[Au refrain]

Dernier couplet dit Couplet de la République de Montmartre

Notre jeun' République
À Montmartre là-haut
Vient de faire une clinique
Pour les petits Poulbots
C'est un enfant prodige
Qui dirige l'orphéon
Il s'appelle Joë Bridge
Guel' d'Empeign' Gédéon
Forain, Neumont, Willette
Ont l'bibi tracassin
Lorsque le coeur en fête
Nous leur chantons ce refrain

[Au refrain]

"Viens poupoule"

version de Mayol ici

Le samedi soir après l'turbin
L'ouvrier parisien
Dit à sa femme : Comme dessert
J'te paie l'café-concert
On va filer bras dessus bras dessous
Aux galeries à vingt sous
Mets vite une robe faut s'dépêcher
Pour être bien placés
Car il faut
Mon coco
Entendre tous les cabots

Viens poupoule, viens poupoule viens !
Quand j'entends des chansons
Ca me rend tout polisson
Ah !
Viens poupoule, viens poupoule viens !
Souviens-toi que c'est comme ça
Que je suis devenu papa.

Un petit tableau bien épatant
Quand arrive le printemps
C'est d'observer le charivari
Des environs de Paris
Dans les guinguettes au bord de l'eau
Au son d'un vieux piano
On voit danser les petits joyeux
Criant à qui mieux mieux
Hé le piano !
Tu joues faux !
Ca n'fait rien mon petit coco.

Viens poupoule, viens poupoule viens !
Ce soir je t'emmène ... où ?
A la cabane bambou
Hou !
Viens poupoule, viens poupoule viens !
Et l'on danse plein d'entrain
La "polka des trottins"

Avec sa femme un brave agent
Un soir rentrait gaiement
Quand tout à coup jugez un peu
On entend des coups de feu
C'était messieurs les bons apaches
Pour se donner du panache
Qui s'envoyaient quelques pruneaux
Et jouaient du couteau
Le brave agent
Indulgent
Dit à sa femme tranquillement :

Viens poupoule, viens poupoule viens !
Pourquoi les déranger
Ça pourrait les fâcher
Ah !
Viens poupoule, viens poupoule viens !
Ne te mets pas en émoi
Ils se tueront bien sans moi

Deux vieux époux tout tremblotants
Marient leurs petits enfants
Après le bal vers les minuit
La bonne vieille dit
A sa petite fille tombant de sommeil :
Je vais te donner les conseils
Qu'on donne toujours aux jeunes mariés
Mais le grand-père plein de gaieté
Dit doucement :
Bonne maman
Laisse donc ces deux enfants

Viens poupoule, viens poupoule viens !
Les petits polissons
N'ont pas besoin de leçons
Ah !
Viens poupoule, viens poupoule viens !
Je suis bien certain ma foi
Qu'ils en savent plus que toi

Les jeunes mariés très amoureux
Viennent de rentrer chez eux
Dans leur gentil petit entresol
Ils crient : Enfin seuls !
Madame se met vite à ranger
Sa petite fleur d'oranger
Pendant que Monsieur bien tendrement
Dit amoureusement
Pour tâcher
De s'épancher
Montrant la chambre à coucher :

Viens poupoule, viens poupoule viens !
Les verrous sont tirés
On pourra se détirer
Ah !
Viens poupoule, viens poupoule viens !
Viens chanter mon coco
La chanson des bécots

Un député tout frais nommé
Invitait sa moitié
A venir entendre un grand discours
Qu'il prononçait le même jour
Mais à peine a-t-il commencé
Qu'on lui crie : C'est assez
Constitution ! Dissolution !
Pas d'interpellation !
Ahuri
Abruti
Il prend son chapeau et dit :

Viens poupoule, viens poupoule viens !
Je ne veux pas devenir sourd
Pour vingt-cinq francs par jour
Ah !
Viens poupoule, viens poupoule viens !
C'est bien assez ma foi
D'être attrapé par toi.

"La pipe en terre"

La pipe en terre de Georgius

J'viens d'faire une chansonnette
Agrémentée d'un lot.
Si l'couplet semble bête
L'refrain est rigolo.
Mais il n'est pas facile.
Celui qui l'retiendra
Celui qui mettra dans l'mille
Voilà ce qu'il gagnera :

Une petite pi-pi une pi-pipe en terre
Une pi-pipe en terre avec son étui
Oh oui ! Oh oui !
Une petite pi-pi une pi-pipe en terre
Une pi-pipe en terre avec son étui
Ah oui !

En sortant d'la mairie
Mon cousin l'autre jour
À sa petite chérie
Disait des mots d'amour
Et le soir de ses noces
On n'a pas idée de ça
En riant comme un gosse
Voilà qu'il lui donna :

Sa petite pi-pi sa pi-pipe en terre
Sa pi-pipe en terre pour mettre dans l'étui
Oh oui ! Oh oui !
Sa petite pi-pi sa pi-pipe en terre
Sa pi-pipe en terre pour mettre dans l'étui
Ah oui !

Je vais l'autre semaine
Au Moulin Rouge danser.
J'vois un type qui s'démène
Avec une p'ite pépé.
J'ai dit "Le Diable m'emporte
Monsieur qu'avez-vous donc
Qui grossit de la sorte
La poche du pantalon ?"

C'est ma p'tite pi-pi ma pi-pipe en terre
Ma pi-pipe en terre avec son étui
Oh oui ! Oh oui !
Ma petite pi-pi ma pi-pipe en terre
Ma pi-pipe en terre avec son étui
Ah oui !

Su'l'Boulevard Poissonnières
Je rencontre deux jeunes gens
Tout maquillés ma chère
Qui parlait drôlement
Le plus grand disait : "Pierre
T'es vraiment sans soucis
Et tu m'mets en colère
Hier soir tu t'es assis :

Sur ma p'tite pi-pi ma pi-pipe en terre
Ma pi-pipe en terre. T'as cassé l'étui
Oh z'oui ! Oh z'oui !
Ma petite pi-pi ma pi-pipe en terre
Ma pi-pipe en terre. T'as cassé l'étui
Mais z'oui !"

"Il en était"

Il en était

J'ai cru que c'était un copain
Quand je l'ai rencontré dans l'train
Il avait un p'tit oeil malin.
Alors je lui ai dit en toute franchise :
"J'crains pas la crise,
Dans ma valise,
J'ai trois jambons, six douzaines d'oeufs
Cinq kilos d'beurre et du fameux,
J'ramène ça des environs de Dreux !"
Il m'a dit : "Bravo ! Bravo !" mais à la gare
V'là qui m'déclare :
"Suis-moi mon vieux."

Il en était, des brigades de contrôle
Il en était et il me surveillait
Il en était mais il jouait bien son rôle
Quand j'lui parlais, c'est sûr qu'il rigolait...
Il m'a confisqué toute ma marchandise
Ne m'a laissé qu'la poignée d'ma valise
Il en était, tout le monde trouvait ça drôle.
Il en était et puis moi, [bien] j'étais fait.
C'était vraiment un jour maudit
J'me r'trouvais tout abruti
Sur le trottoir un homme surgit :
"Gardez-moi, vous qui avez une si bonne tête
Ma bicyclette, vous serez chouette."
Puis m'l'ayant collée dans les mains
Il disparut et v'là qu'soudain
Deux agents me tombent sur les reins :
"Ah ah ! Ça y'est : vous êtes pris avec l'objet du crime".
J'étais victime d'un sale coquin.

Il en était, des voleurs de bécanes
Il en était ; c'est moi qu'on arrêtait
Il en était. L'un des agents ricane :
"Pris sur le fait. Vlà l'vélo qu'on cherchait."
Avant d'faire éclater mon innocence
J'ai fait huit jours de tôle Ah quelle patience !
Quand j'rouspétais, il m'flanquait une tisane
Il en était et c'est moi qui encaissait.
Les malheurs arrivent en série
J'apprends en entrant au logis
Que par ma femme j'étais trahi ;
Qu'elle possédait des amants par douzaine
Depuis des s'maines. Ça m'fit d'la peine.
Alors pour noyer mon chagrin
Je vais au p'tit bistro du coin.
Au patron, devant un verre de vin
Je raconte mon aventure bizarre
Le v'là qui s'marre !
C'était la fin.
Il en était de ceux qui m'faisaient outrage.
Il en était de ceux qui m'cocufiaient.
Il en était et moi, comme un sauvage,
Bêtement j'vais pleurer dans son gilet.
Qu'est-ce que j'ai fait ? - Au lieu d'causer un drame
J'suis devenu l'amant d'sa femme.
Huit jours après, des cocus du village
Il en était et enfin j'rigolais.

"Avec les pompiers" (chanson …on)

Fred Adison
AVEC LES POMPIERS
Paroles: Charlys, Couvé, musique: Henry Himmel, 1934


Chez nous au village,
On est à la page
Car nous avons fondé
Une compagnie de pompiers
Ils se présentèrent
Chez "Mossieu" le Maire
Qui fit un grand discours
Pour fêter ce beau jour

Nous avons bien rigolé
La fanfare a défilé
Avec les pompom...
Avec les pompom...
Avec les pompiers
Au bistrot l'on a trinqué
Et la jeunesse a dansé
Avec les pompom...
Avec les pompom...
Avec les pompiers
Y avait l'instituteur
Le préfet, le facteur,
La femme au pharmacien
Qui dit du mal de ses voisins
Dans le pays tout entier
On a fait tous les cafés
Avec les pompom...
Avec les pompom...
Avec les pompiers.

Hier soir une Delage
Prit feu dans le garage
Ne voyant pas la nuit
Leur pompe à incendie
Ils prirent sans méfiance
La pompe à essence
Pour arroser le feu
Ils firent la queue leu leu

Nous avons bien rigolé
Tout le village à flambé
Avec les pompom...
Avec les pompom...
Avec les pompiers
Comme ils étaient affolés
On a fait un défilé
Avec les pompom...
Avec les pompom...
Avec les pompiers
Le capitaine avait
Requis tous les objets
Des plats, des vieux chapeaux
Pour faire la chaîne avec de l'eau
Enfin, ça s'est arrêté
Y avait plus rien à brûler
Avec les pompom...
Avec les pompom...
Avec les pompiers

Cette chaude alerte
Causa bien des pertes
Après les explosions
Ce fut l'inondation
Fallut à la nage
Traverser le village
Oui, mais pour boire un coup
Y avait plus d'eau du tout

Nous avons bien rigolé
On a failli se noyer
Avec les pompom...
Avec les pompom...
Avec les pompiers
Comme il restait un café
On y rentra pour sécher
Avec les pompom...
Avec les pompom...
Avec les pompiers
Nous n'avions plus beaucoup
Les yeux en face des trous
Et tout en nous tordant
Nous tordions aussi nos vêtements
En famille on est rentré
Mais tous les administrés
Avaient leur pompon
Avaient leur pompon
Avec les pompiers

"Die Liebe der Matrosen"

Promenade avec ma mère


Cathédrale de Meaux


Ma mère et moi avons fait 200 km hier. Nous avons visité la chapelle de Milly-la-Forêt et l'atelier de verrerie de Soisy-sur-Ecole. Nous avons eu moins de chance avec les châteaux de Malesherbes (racheté par un particulier et fermé au public, parc fermé jusqu'à samedi inclus) et de Courances (fermé à partir du 1er novembre).

Nous avons également visité la cathédrale de Meaux avant d'aller dîner à Paris avec mon père.


Milly-la-Forêt


La verrerie d'art de Soisy-sur-Ecole

Plus de photos ici

Un chapeau de paille d'Italie de Labiche à Chaillot


Je suis allée voir Un chapeau de paille d'Italie de Labiche à Chaillot jeudi soir (avec Éric Boucher, Jacques Boudet, Claude Degliame, Noémie Develay-Ressiguier, Gabriel Dufay, Vladislav Galard, Florence Janas, Patrice Kerbrat, Jean-Pierre Moulin, Chantal Neuwirth, Marie Payen, Denis Podalydès, Alexandre Steiger, Jean-Pierre Taste.)

Ce ne fut pas un franc succès en ce qui me concerne. En effet, j'en ai un peu assez de voir Denis Podalydès (44 ans) jouer les jeunes premiers et, afin de rendre le rôle crédible, sautiller partout. Cela m'a rappelé Rouletabille (16 ans dans le livre, 40 ans sautillants sur bobine.)

Par ailleurs, certains acteurs avaient une élocution à peine compréhensible (la baronne par exemple.)

J'ai été surprise de la qualité relativement pauvre du spectacle pour Chaillot.

Sinon, le texte était amusant, mais sans plus.