vendredi 4 mai 2007

Ce n'est pas parce qu'on est parano qu'on n'est pas suivi dans la rue


Quand j'étais chez les Verts, Claude Allègre tapait sur les écolos et prétendait que l'amiante n'était pas dangereuse. Quand je suis devenue enseignante, il est devenu Ministre de l'Education Nationale. Maintenant que je milite avec les socialistes, il s'en prend à Ségolène Royal. (Il m'en veut personnellement, c'est ça ?) Il a déclaré hier qu'il ne voterait pas pour Ségolène Royal et qu'elle n'avait rien fait pour les handicapés. Que c'était au contraire Luc Ferry (dans le cadre du gouvernement Raffarin) qui avait agi.

En parlant du débat de mercredi et de Ségolène Royal, il a déclaré : "Sa colère était préparée à l'avance et je n'accepte pas de telles méthodes en politique, je suis là pour défendre la vérité. Je suis de gauche, mon choix de candidat n'allait pas vers Ségolène Royal et je suis vraiment désolé de voir la gauche en être arrivée là où elle est aujourd'hui."

Besson et Allègre, même combat ?

Cet espèce de sale macho, spécialiste du mensonge et de la désinformation, qui a critiqué Tazieff à l'Institut de physique du globe de Paris pour avoir eu raison et Allègre tort concernant le volcan de la Soufrière en Guadeloupe, se permet de jouer les pères la morale. C'est également lui qui a jugé inutile le désamiantage de Jussieu (il faut dire qu'Allègre a la réputation d'être un absentéiste chronique, donc peu concerné par la pollution de son environnement.) Allègre s'était également rendu célèbre en visitant une école primaire lors de la rentrée des classes et en remarquant l'absence de deux enseignantes : l'une se trouvait à ses côtés et lui faisait visiter les lieux, l'autre avait pris la porte ouverte à la volée dans la figure et se trouvait donc cachée.

En ce qui concerne son soutien, même indirect, à Sarkozy, voici :

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