Mustpha Kocakurt, le père du petit Enis, s'est déclaré favorable à la peine de mort pour l'agresseur de son fils. Il a assuré que le Président de la République avait le même point de vue et l'en avait assuré.
Aujourd'hui, démenti de l'Elysée.
Autant on peut comprendre l'opinion de Mustpha Kocakurt, sous le coup de la douleur, autant ce point de vue serait moins compréhensible de la part d'un homme politique qui devrait réfléchir avant de parler.
Nicolas Sarkozy s'était exprimé contre la peine de mort de Saddam Hussein dans les colonnes du Monde:
"J'aurais aimé saluer dans le procès de Saddam Hussein une étape marquante de la démocratisation de l'Irak. Malheureusement, l'exécution de l'ex-dictateur irakien jette le trouble sur un événement qui aurait dû être positif pour la reconstruction de ce pays martyrisé. D'abord, il faut reconnaître avec satisfaction que Saddam Hussein a été jugé. J'observe que le Haut Tribunal pénal est une instance irakienne, formée exclusivement de magistrats irakiens, dont les audiences sont publiques. Les experts et les observateurs disent, certainement à juste titre, que les débats ont été menés de manière brouillonne, dans une atmosphère qui manquait de sérénité. Trois avocats de la défense ont d'ailleurs été assassinés."
Le doute doit donc bénéficier à l'accusé, n'en déplaise à Karl Zéro. Sinon n'importe qui pourrait raconter n'importe quoi sur n'importe qui.
mardi 4 septembre 2007
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1 commentaire:
Eh ! Mais j'avais pas lu cela... Comme quoi, parfois, tu es capable d'être nuancée dans tes jugements !
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