
J'ai lu hier Vie et mort en quatre rimes d'Amos Oz, traduit par Sylvie Cohen.
Un grand écrivain ne parvient pas à rester concentré pendant le débat qui est consacré à son oeuvre. Il imagine alors le nom et la vie des personnages qui l'entourent, les englobe dans sa fiction, les dévore.
Mais, peu à peu, certains reprennent leur indépendance et menacent son récit. Réalité? Réalité dans la fiction de l'auteur réel? Fiction? Les frontières s'abolissent et le lecteur perd pied… tout comme le grand écrivain.
Un court roman, dense et très intéressant.
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