En 1910 s'éteint "la Dame à la lampe", Florence Nightingale, celle qui a donné au métier d'infirmière ses lettres de noblesse en Angleterre (les femmes qui exerçaient cette profession étaient généralement alcoolisées, souvent de moeurs légères, toujours absolument pas préparées ni formées.)
Issue d'une famille privilégiée, Florence Nightingale dut se battre contre soeur et parents pour avoir le droit de suivre une préparation au métier d'infirmière, puis de partir en Crimée pour s'occuper des soldats lors de la guerre qui opposa la France, l'Angleterre et la Turquie d'un côté à la Russie de l'autre. Les conditions d'hygiène étaient déplorables, l'organisation épouvantable. Florence Nightingale récupéra les fonds nécessaires pour pouvoir nourrir les soldats, nettoyer les lieux, panser les plaies… Chaque nuit, lampe à la main, elle faisait le tour des lits pour s'occuper de chaque patient, prodiguant soins et réconfort.
Après la victoire contre la Russie, de retour en Angleterre, Florence Nightingale n'eut de cesse de créer des lieux pour former des infirmières.
Gilbert Sinoué prend le parti de suivre le cheminement de Jonathan Brink, un journaliste qui veut écrire la biographie de Florence Nightingale et qui rencontre les personnes qui ont été marquantes dans sa vie.
J'ai trouvé le récit bien construit, l'histoire intéressante, mais le sujet était tellement riche (et Florence Nightingale un personnage apparemment si complexe) que j'aurais aimé aller plus loin. Je reste un peu sur ma faim…
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