Je commençais à trouver certains romans de Paasilinna un peu répétitifs, plus à la hauteur de La Forêt des renards pendus, mais le petit dernier Sang chaud, nerfs d'acier (Denoël, 2010), toujours traduit avec brio par Anne Colin du Terrail est intéressant dans la mesure où il se situe dans une période historique bien précise (tout d'abord l'invasion allemande, puis la semi-invasion soviétique).
A sa naissance, Antti Kokkoluoto s'est vu prédire par la sage-femme/ devineresse/ sorcière locale qu'il mourrait en juillet 1990. C'est sûrement la raison pour laquelle ni la crise de 1929 ne le brisa, et ni les Allemands ni les Russes n'eurent sa peau dans les années 1940-1950.
Antti mène une vie mouvementée, change de métier régulièrement (et de trafics plus ou moins illégaux.)
Paasilinna entraîne son lecteur sur les traces de l'histoire finnoise du XX° siècle (que l'on connaît rarement bien) même si certains thèmes sont un peu usés jusqu'à la corde (mais c'est sûrement parce que j'ai tout lu ce qui a été traduit en français et en allemand.)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire