jeudi 3 janvier 2008

Mille soleils splendides de Khaled Hosseini


Pendant les vacances, j’ai lu Mille soleils splendides de Khaled Hosseini (Belfond). L’écriture n’en est certes pas originale, la construction (chronologique) non plus, mais ce roman est un témoignage sur la condition féminine en Afghanistan sur 40 ans jusqu’à l’arrivée d’Hamid Karzaï au gouvernement.

A quinze ans, Mariam est une jeune fille élevée par sa mère, Nana. Son père, qui n’a jamais épousé Nana par peur du scandale et de la colère de ses trois épouses, lui rend visite tous les jeudis. Mais le jour de son anniversaire, Mariam lui demande de l’amener voir Pinocchio au cinéma. Mais Jalil ne vient pas. Mariam part alors à la ville le chercher. Il ne lui ouvre pas la porte, elle passe la nuit devant sa maison. A son retour chez elle, elle découvre que sa mère s’est suicidé.

Obligé de recueillir sa fille, Jalil se laisse rapidement convaincre par ses trois femmes de marier Mariam à Rachid, un homme de trente ans son aîné. Rapidement, après une fausse-couche, elle devient la victime de ses coups.

Dix-huit ans passent pendant lesquels le lecteur suit l’évolution de la famille de Laïla. Cette jeune fille est amoureuse de son voisin Tariq qui a perdu une jambe sur une mine. Laïla est élevée par une famille progressiste dont se méfie Rachid. Ses deux frères, moudjahiddins, sont morts au combat et sa mère sombre dans la folie. Ses parents décèdent dans un bombardement et Laïla est recueillie par Mariam et Rachid. Ce dernier se met alors en tête de l’épouser et Laïla, enceinte de Tariq, accepte pour pouvoir garder son secret.

Elle découvre alors un mode de vie bien différent du sien et doit porter une burqa.

Si Mariam prend tout d’abord mal l’arrivée de cette jeune rivale dans leur famille, la solidarité entre les deux femmes va peu à peu grandir. Jusqu’à tenter de fuir ensemble jusqu’au Pakistan et à leur retour forcé par les talibans. Les coups pleuvent. Laïla n’est plus la reine du foyer. Mais Tariq, que Mariam croyait mort, revient et la situation devient critique…

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