mardi 12 juin 2007
Carlier et Rael
Guy Carlier vient d'être condamné à 1.000 euro d'amende et à un euro de dommages et intérêts pour avoir déclaré, en 2004, que Raël est "un homme que dame Nature avait doté d'une tête de con". Il avait ajouté "Les sectes au début, on rigole. Comment des gens peuvent-ils se faire avoir et se livrer corps et biens à des gros blaireaux du style Raël ou Bourdin le Mandarom?"
Le tribunal a déclaré ces propos outrageants. Toutefois, je ne comprends pas très bien: c'est à Claude Vorilhon dit Raël que Carlier doit verser un euro, pas aux blaireaux qui sont des animaux adorables, surtout dans Le Vent dans les saules de Kenneth Grahame.
Vous ne les trouvez pas choux, mes blaireaux?
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3 commentaires:
c'est sûr, les blaireaux sont en droit d'obtenir réparation.
D'accord pour les blaireaux. Et dans un registre plus sérieux, je rends hommage à la Justice, qui rappelle qu'il n'est pas permis d'insulter ses contemporains au prétexte de divergence de vue ou de conviction.
Que cela serve de leçon aux sectophobes, et les interpelle sur le sens de la tolérance et de la vie en société.
Sectophobe? Pourquoi, il existe des sectophiles? Parce que je croyais que les sectes ne se reconnaissaient pas comme telles et plaidaient qu'elles étaient une religion à part entière. Personnellement, j'aime beaucoup Carlier et je considère qu'interpeler les gens sur les dangers des sectes c'est faire oeuvre de salut public, c'est assistance à personne en danger.
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