Un jour, le crime est le point de vue de l'un des plus grands psychanalistes sur le moment où deux vies basculent, celle de la victime mais aussi celle du tueur.
Pontalis visite les diverses facettes de la violence contre un autre être humain, spécificité de notre espèce selon Michel Serres. Nous sommes les seuls êtres vivants à tenter de nous détruire les uns les autres.
Des inconnus aux soeurs Papin ou à la femme du député-maire d'Orléans, Pontalis tente de comprendre ce qui peut pousser une existence normale dans la tragédie. Le style est simple, accessible aux vulgus pecum qui ne maîtrise pas le dictionnaire de la psychanalyse publié par le même auteur.
A propos du député-maire d'Orléans, dans le contexte actuel, si Mme Chevalier fut acquittée, Anne Sinclair devrait envisager… euh, non pardon!
Pontalis montre aussi la fascination que ces actes meurtriers exercent sur le public, tant à travers la presse que par la littérature, immenses écrivains inclus. Et c'est peut-être ces allers-retours entre réalité et fiction qui font le plaisir secret de ce petit essai.
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