Je profite du sommeil de ma fille pour lire le roman culte, L'Elégance du hérisson de Muriel Barbery (Folio, 2009), et je comprends effectivement le succès de ce texte.
Renée, concierge à l'air rébarbatif, joue les concierges revêches et incultes. Mais en fait, elle aime le cinéma d'auteur, la grande musique et la littérature russe.
Paloma, de son côté, est une petite fille très intelligente qui veut en finir avec une vie qu'elle soupçonne pleine de bêtise.
C'est lorsque ces deux trajectoires vont se croiser que ces deux destins vont se modifier. Paloma découvre en Renée l'"élégance du hérisson", piquant à l'extérieur, mais plein de finesse à l'intérieur. Et alors la vie sera moins stupide, peut-être plus digne d'être vécue.
Flanquées d'un Japonais très fin, Kakuro Ozu, qui a tôt fait de démasquer l'imposture de Renée, le duo va devenir un trio de choc, les Trois Mousquetaires des Belles Lettres.
Cet hymne à l'intelligence, à la culture et à la vie est en effet un très joli texte… qui donne envie de lire, d'aller au cinéma, d'écouter de la musique. N'est-ce pas un beau succès qui méritait donc un beau succès de librairie? Longue vie au hérisson…
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