Persuadé que sa mère ne tient pas vraiment à lui, après le suicide de son père qui s'est épuisé au travail, le narrateur, jeune adolescent, survit en vendant de la pacotille dans la rue. Mais un jour, il est repéré par un entraîneur de sumos qui déclare voir un gros en lui. Remarque qui l'intrigue…
Il finit par accepter d'assister à un combat et découvre alors une passion pour ce sport. Il commence l'entraînement. Mais musculation, nourriture, rien n'y fait et il ne grossit pas.
Son mentor lui fait alors découvrir le bouddhisme et le zen. Le narrateur fait alors le deuil de son enfance, comprend finalement les malentendus qui l'ont éloigné de sa mère et… grossit. Il peut alors devenir adulte, peut-être lui-même père.
Sélectionné pour les "Coups de coeur pour un livre" l'an prochain, ce roman ne m'a pas vraiment plu malgré une voix narrative attachante. Je trouve qu'Eric-Emmanuel Schmitt se complaît de plus en plus dans des philosophies simplistes (religion = bien, pas de religion = pas de morale et pas de bonheur).
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