L'histoire de Harvey Milk est celle d'une prise de conscience politique et celle du mouvement gay dans les années 1970, face aux bigots de tout poil (parmi lesquels Anita Bryant dont Michael Moore s'était déjà moqué dans Roger and Me.)
Se battant pour les droits civils des homosexuels, Harvey Milk se fit bien des ennemis, reçut moult menaces de mort… avant d'être abattu par Dan White.
Lors du procès, celui-ci plaida l'influence des twinkies trop sucrés (d'où le twinkie plea) et, malgré les évidences du dossier, ne fut pas condamné pour meurtre avec préméditation. Il passa en fait peu d'années en prison avant de se suicider. (Comme quoi, le ridicule finit parfois par tuer!)
Sean Penn campe merveilleusement Harvey Milk (j'ai parfois l'impression de retrouver les mimiques de Milk dans des images d'archives.) James Franco, qui joue Scott, est touchant dans son aspect tiraillé entre amour pour un homme public et désir de protéger la vie privée de leur couple. Le film est fort, puissant, prônant des idéaux de tolérance et de motivation. J'ai été bouleversée par les images de la fin, celles de la manifestation en mémoire de Milk en particulier.
Au moment où la Californie revient en arrière sur le mariage homosexuel, je trouve ce film nécessaire. Dans un moment où chacun, quel qu'il soit, doit se battre pour obtenir le respect des autorités, il devrait être distribué dans tous les cinémas du monde. La garantie des droits de chacun est celle des droits de tous!
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