dimanche 30 novembre 2008
Rap du 2-5 (Aldebert)
Ouaiche grand, ça va bien ? Savagnin ? Bienvenue dans le 2-5 man
Spéciale dédicace à la Chaux-de-Fond, Pierrefontaine-les-Varans, gouffre de Poudrey, source du Lison
A tous les francs-Comtois, ouvrez grand vos oreilles
Tchatche en direct de Bonnevent-Veloreille
Pour un spécial freestyle au bord du Doubs
T’es prêt grand ? Ecoute ça MC Victor Hugo
J’étais pas un frère Lumière, mais tu sais quoi,
C’est du franc-comtois premier choix
On y va ...
Refrain
Roule tout doux dans le 2-5
Tout le monde debout sur le zinc
Debout sur le zinc
Roule tout doux dans le 2-5
Allez lève ton verre et trinque
Bienvenue dans la cité du Comté et du vin blanc
Ici tout le monde a le droit de citer
Dans le vivier des bons vivants
Que tu viennes du Jura ou du Territoire de Belfort
Gloire à celui qui percera les secrets de la saucisse de Teau-mor.
Refrain
Tu sais d’où on vient nous ?
Du 2-5
Où ça ? Du 2-5 !
Joue pas les Don Quichotte
Car le fromage est l’avenir
Pour faire une bonne cancoillotte, il faut du metton qui déchire
Mettons que tu la loupes, mettons que ce soit de la soupe
Tant pis
Pour te faire pardonner, débouche un petit Chardonnay.
Refrain
baltringue
Refrain
Bien sur, j’suis du 2-5
Tu vois , c’est pour ça, ben ouais
Merci les verres, homme de paille, passe à la fruitière, y’a du vin de paille
C’est en direct que j’te colle de la fruitière viticole
Je préfère les fromages à pâte molle,
J’suis le déglingo de Mamirolle
Méfies toi du vin d’Arbois
Plus on en boit, plus on va droit
Alors si j’mendors, attends moi
Comme un mont d’or dans sa boîte en bois
Franc-comtois rends toi
Nenni ma fois, où tu vas toi ?
Tu crois quoi, j’te perce moi
J’suis de Longchaumois, j’suis né dans la forêt de Chaux
Elevé par les sangliers, man
Mon père habitait Marchaux, et il distillait la Gentiane.
Refrain
Ici c’est un peu la Hollande
Il faut bien choisir son fromage
Parce si t’embaume les dames
Du saint tricard à Baume-les-Dames.
Le 2-5 c’est pas la Guadeloupe
Il fait jamais chaud à Besac
Sous le soleil du mois d’août, on supporte l’anorak
Sous la saline d’Arc-et-Senans, il fait froid comme au Pôle Nord
Métabief grand, tu vas attraper la mort.
Refrain
Joues pas les baltringues !
Roule tout doux dans le 2-5
Tout le monde debout sur le zinc
Debout sur le zinc
Tu crois quoi baltringue
Lève ton verre et trinque
J’fais du pera comtois moi
Bien entendu
Ecoute ce son,
C’est le son du terroir
Cette région, c’est ton histoire
Monte le son
Monte le son du terroir
Qu’on l’entende de Pontarlier à Montbéliard
mardi 25 novembre 2008
vendredi 21 novembre 2008
Deaf Sentence de David Lodge
J'ai fini de lire Deaf Sentence de David Lodge (Harvill). Beau pari pour les traducteurs à qui je souhaite bien du plaisir.
Desmond Bates, talentueux et distingué Professeur de Linguistiques, devient sourd et doit alors apprendre à gérer son handicap. Il ne veut plus enseigner car il entend mal les questions de ses étudiants et perd peu à peu le goût de la recherche. Il prend alors sa retraite de manière anticipée et découvre… l'ennui le plus profond. Seules ses sorties pour rendre visite à son père âgé le forcent à sortir de chez lui.
Mais, un jour, il accepte d'aider une charmante jeune Américaine, Alex, dans ses recherches sur les lettres de suicide et… les ennuis commencent!
L'occasion de dépeindre le milieu universitaire de manière incisive, un peu méchante, mais assez réaliste.
Du David Lodge pur, drôle comme d'habitude, qui me donne envie de voir comment le traducteur de La Vie en sourdine s'en est sorti. Un point de départ pour un cours de traduction?
jeudi 20 novembre 2008
Entre les murs de François Bégaudeau (Verticales)
J'ai lu en une soirée Entre les murs de François Bégaudeau, le livre qui a inspiré le film éponyme de Laurent Cantet. Ce roman est absolument formidable. Outre les passages adaptés à l'écran, il y a un style très fort, soulignant les difficultés de discipline au jour le jour dans la vie d'un enseignant de collège et les rares moments de joie (situations drolatiques, humour pas toujours volontaire des élèves, humour très volontaire et pas toujours compris du professeur…)
Les conversations en salle des professeurs sont aussi très amusantes.
L'humour de Bégaudeau et de son personnage fait un peu oublier à quel point la situation, au fond, est triste, à quel point certains enfants partent avec un lourd handicap dans la vie.
Mais, par dessus tout, c'est l'écho de mon année scolaire à Châtenay-Malabry, sur la Butte Rouge, que j'ai aimé. La frustration de ces instants paraît moins forte quand on sait qu'elle est partagée.
mardi 18 novembre 2008
Ainsi soit-elle de Benoîte Groult (Grasset)
Je viens de finir Ainsi soit-elle de Benoîte Groult. Ces pages dénoncent la condition féminine et le machisme ambiant en France (en particulier dans le milieu politique.)
Ce livre est un hymne féministe vibrant. Publié en 1975, il montre combien les choses ont peu évolué quand on pense aux insultes machistes qui ont fusé, et ce parfois au sein de son propre parti, lorsque Ségolène Royal s'est présentée aux Présidentielles.
Mais, par delà la dénonciation, Benoîte Groult y fait un hommage touchant aux hommes qui aiment vraiment les femmes, et en particulier à Paul Guimard, son mari aujourd'hui défunt.
J'ai trouvé cet essai absolument formidable et fort. Il rend à chacune la fierté d'être née femme.
mardi 11 novembre 2008
lundi 10 novembre 2008
Moi, Anastasia d'Alona Kimhi
Je viens de finir la lecture de Moi, Anastasia d'Alona Kimhi. Il s'agit de quatre récits, centrés autour de quatre femmes narratrices (dont la petite Anastasia, déracinée de Russie pour venir en Israël et qui doit supporter un beau-père pervers.)
Le ton de ces quatre nouvelles est fort, souvent teinté d'humour (mais pas toujours), bouleversant (surtout le dernier qui est la parole d'une boulimique.) Les quatre narratrices sont attachantes, énervantes, adorables et têtes à claques.
Je recommande ces nouvelles à toutes les femmes en quête de personnages de fiction féminins forts et modernes, à tous les fans d'Alona Kimhi, à tous les amoureux de la littérature.
samedi 8 novembre 2008
Mesrine: L'instinct de mort de Jean-François Richet
Hier, cinéma à Montparnasse pour aller voir Mesrine: L'instinct de mort de Jean-François Richet, avec Vincent Cassel, Cécile de France, Gérard Depardieu, Michel Duchaussoy, Myriam Boyer, Gilles Lellouche, Roy Dupuis…
Contrairement aux craintes exprimées ça et là, le film est loin de montrer Mesrine sous un jour particulièrement positif: en effet, si l'on nous montre comment il a pu devenir aussi violent à cause de la Guerre d'Algérie, on découvre un personnage profondément raciste et misogyne. Par contre, on ne saurait nier son audace et son courage physique. Sa dénonciation des conditions de détention en France et, dans cet épisode, au Canada est parfaitement compréhensible.
Même si le personnage est souvent effrayant, son séjour dans les geôles canadiennes est un moment fort et son évasion un vrai plaisir pour le spectateur qui ne peut s'empêcher de lui souhaiter une bonne route.
vendredi 7 novembre 2008
Je fais la tête
Pour les élections du PS, c'est la motion E de Ségolène Royal qui a pris la tête. "When will they ever learn?" (Naturellement, j'ai voté pour la motion A de Bertrand Delanoë dont j'étais l'une des signataires en Seine-et-Marne.)
mercredi 5 novembre 2008
The Last King of Scotland de Giles Foden
Je viens de lire Le dernier roi d'Ecosse de Giles Foden (qui fut récemment adapté au cinéma) et je suis tombée sous le charme de ce roman fort, avec un ton passionnant. Le narrateur est Nicholas Garrigan, le médecin personnel d'Amin Dada. Il parle de son expérience, entre horreur et fascination, au côté du dictateur ougandais.
Petit à petit, Garrigan ne peut plus ignorer les tortures, les exécutions (il fait d'ailleurs lui-même un bref séjour dans les geôles d'Idi Amin.)
Au moment de son retour quelque peu forcé en Grande Bretagne, il aura des comptes à rendre puisqu'il sera accusé d'avoir secondé Idi Amin dans un attentat terroriste.
Le ton devient de plus en plus grinçant. De simplement fou et plutôt drôle, Idi Amin devient de plus en plus dangereux. L'atmosphère est de plus en plus pesante.
Un roman très réussi, à ne pas manquer.
lundi 3 novembre 2008
"Le vilain petit zozio" des Ramon Pipin's Odeurs
Vilain petit zozio
Perché sur la Branbranche
Il a fait son caca
Sur mon Duffle CoaCoat
Maintenant j'ai une grosse
Tâtâche sur la manmanche
Le cieciel est tout bleu
Blanblanche est sa crocrotte
Vilain petit zozio
Pourquoi est-ce que tu as fait ça ?
Tu as un joli bebec
Et de bien belles pluplumes
Maintenant me voilà
Bien fâché contre toi
C'est ma maman à moi
Qui m'a acheté ce costume
Vilain petit zozio
Tu es un drôle de coquin
Dans les feuilles tu te caches
Dans les feuilles tu te dissimules
Si j'arrive à t'attraper
Au coup comme un gredin
Sois bien sûr vilain petit zozio
Que je t'encucule.
Perché sur la Branbranche
Il a fait son caca
Sur mon Duffle CoaCoat
Maintenant j'ai une grosse
Tâtâche sur la manmanche
Le cieciel est tout bleu
Blanblanche est sa crocrotte
Vilain petit zozio
Pourquoi est-ce que tu as fait ça ?
Tu as un joli bebec
Et de bien belles pluplumes
Maintenant me voilà
Bien fâché contre toi
C'est ma maman à moi
Qui m'a acheté ce costume
Vilain petit zozio
Tu es un drôle de coquin
Dans les feuilles tu te caches
Dans les feuilles tu te dissimules
Si j'arrive à t'attraper
Au coup comme un gredin
Sois bien sûr vilain petit zozio
Que je t'encucule.
dimanche 2 novembre 2008
Léonie est en avance de Feydeau à la Comédie des Trois Bornes
Bonne mais bien trop courte soirée hier à la Comédie des trois Bornes où nous sommes allés voir Léonie est en avance de Georges Feydeau.
Léonie s'apprête à accoucher au bout de huit mois de mariage. Ses parents sont aux cent coups car ils craignent la rumeur. Son mari est attentif à elle, se soumet à ses moindres caprices et la sage-femme est un sacré numéro.
Malheureusement, la pièce ne dure qu'une heure…
Inscription à :
Articles (Atom)