La France du Nord-Est fait-elle moins d'efforts que les autres régions ou Renaud Camus devient-il de plus en plus exigeant, toujours est-il que sa plume est de plus en plus acérée vis-à-vis des conservateurs qui semblent ne pas aimer les lieux dont ils ont la charge. Le tout avec talent, comme d'habitude.
Renaud Camus, toujours caustique, défend les maisons d'écrivains telles qu'il les envisage: en maisons, pas en musées, bien entretenues, avec goût, aussi proches que possible des lieux occupés par le Grand Homme ou la Grande Femme décrit(e) par Camus… quitte à ce que l'esprit qui vivait dans la demeure n'en sorte pas grandi (comme Jules Roy, par exemple, dont Camus semble n'aimer ni les goûts picturaux ni ceux littéraires.)
Renaud Camus parle ici de Voltaire à Cirey chez Mme du Châtelet, Saint-Just à Blérancourt, Vauban à Bazoches, Lyautey à Thorey, Jean-Baptiste de La Salle à Reims, Racine à La Ferté-Milon, La Fontaine à Château-Thierry, Lamartine à Milly et à Saint-Point, Pasteur à Dol et Arbois, Jules Verne à Amiens (lieu que j'avais tant aimé quand je travaillais à la fac d'Amiens), de Gaulle à Lille et à Colombes, Courbet à Flagey ou à Ornans, Rimbaud à Charleville…
Un petit souci cependant: on trouve deux fois la même photo dans le volume, une fois comme étant le château de Bazoche, une fois celui de Bussy-Rabutin (ce que cette photo représente vraiment.)
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