samedi 26 septembre 2009

Retour de la chanson bête

Je n'ai aucune idée pourquoi, mais je viens de me souvenir de ça:

samedi 19 septembre 2009

David Foenkinos, Nos séparations, (Gallimard, 2008)


Je viens de finir Nos séparations de David Foenkinos, (Gallimard, 2008). A priori pas passionnant, le thème des amoureux qui se sont connus, reconnus, retrouvés puis séparés est un peu un topos. Mais bon, pourquoi pas… Je me lance donc dans ce roman et je tombe sous le charme de l'écriture de certains passages pleins de poésie.

L'histoire d'Alice et Fritz est de celles que l'on connaît bien: ils n'ont rien en commun (Fritz est fils de hippies, elle vient d'une famille conservatrice, il est bohème, elle plus rangée), ils s'aiment et passent leur temps à se séparer.

Le jour où elle lui présente ses parents, il finit par craquer et invente une histoire selon laquelle ils se seraient connus dans un club échangiste. Gros scandale, Alice est furieuse. Il part et entame une liaison avec un collègue un peu instable. C'est d'ailleurs cette dernière qui provoquera la deuxième rupture, le jour même du mariage.

L'écriture de Foenkinos prend alors une tournure très décalée, très originale, à travers les rencontres de Fritz, à travers ses amis Paul et Virginie.

Mais le jour où ils finiront par se retrouver sera franchement poétique. La fin est très belle et la dernière page un beau moment de lecture.

vendredi 18 septembre 2009

La cité des mots d'Alberto Manguel (Actes Sud, 2009)


Jolie découverte: La cité des mots d'Alberto Manguel (Actes Sud, 2009), série de conférences faites à Toronto dans le cadre des prestigieuses Massey Lectures. Un joli voyage dans le monde de la lecture et dans la bibliothèque d'Alberto Manguel - que j'adore. On revisite les grands mythes fondateurs de la littérature, comme Gilgamesh par exemple.

Il donne la parole aux écrivains, aux poètes, aux inventeurs de mots de tous horizons. Un bel hommage à la création littéraire… Je n'ai pas envie d'en dire plus, je voudrais simplement qu'on lise ces textes et qu'ils donnent envie de lire/relire certains textes.

jeudi 17 septembre 2009

Les invités de Pierre Assouline (Gallimard, 2009)

La grande bourgeoisie parisienne est un microcosme passionnant, avec ses codes, ses usages et ses abrutis comme partout ailleurs.

Sophie du Vivier (dite Madamedu) organise l'un des merveilleux dîners dont elle a le secret, en l'honneur de George Banon, tout droit arrivé du Canada. Mais patatra, catastrophe! Suite à l'annulation de dernière minute de deux invités, on se retrouve treize à table.

Madamedu propose de dîner en cuisine, mais finalement ce sera la cuisine qui viendra à elle. Sonia, son employée de maison, sera le quatorzième convive.

La voilà donc jetée en pâture à Marie-Do, l'invitée bohème raciste de service, qui ne manque pas de remarquer l'origine ethnique de Sonia ("la Maghrébie") et finit par faire avouer à celle-ci que son vrai nom est "Oumelkheir". Mais Madamedu trouvait Sonia plus facilement prononçable, que voulez-vous…

Peu à peu, on découvre que Sonia/Oumelkheir fait une thèse sur les jardins du XVIII° siècle et est probablement bien plus cultivée et intelligente que la majorité des convives. Les préjugés en prennent un coup. Mais le mari de Sonia, en cuisine, enrage, la considère comme une collabo. Comment ménager la chèvre et le chou? La situation est de plus en plus intenable pour l'invitée de dernière minute.

Le roman est en fait le récit du dîner, de ses préparatifs au rangement le lendemain matin. Une jolie critique sociale bien ficelée, bien écrite.

jeudi 10 septembre 2009

Le Contraire de la Mort de Roberto Saviano (Robert Laffont, 2009)


Je viens de finir Le Contraire de la Mort de Roberto Saviano (Robert Laffont, 2009), emprunté à la Médiathèque de Cesson. Il s'agit de deux nouvelles, "Le Contraire de la Mort" et "La Bague". La première retrace le destin d'une jeune fille dont le fiancé vient de mourir en Afghanistan, au combat contre les talibans. Parti combattre pour avoir assez d'argent pour se marier, sa vie finit de manière fort brutale. Le second récit est le récit des vies brisées contre l'écueil de la Camorra, des résistants à la Mafia et de ces jeunes gens qui meurent en refusant de se soumettre à un système qui ne leur convient plus.

J'ai trouvé ces deux textes touchants, parfois bouleversants, troublants. Saviano a décidément un sacré brin de plume et un talent de conteur hors pair. Une nouvelle voix de la littérature italienne.

samedi 5 septembre 2009

Mariage


L'auteur de ce blog vient de se marier à la mairie de Cesson. Merci à Jean-Marc Brûlé, Maire de Cesson, d'avoir accepté de s'occuper de notre cas personnellement. :-))) Et merci à tous ceux qui nous ont accompagné tout au long de cette journée ou de tous ceux dont les pensées nous ont suivi, même de loin.

Photo Guillaume Cingal