Des nouvelles de la rue du Four à Melun.
La rue du Four s'appelle ainsi à cause du four gallo-romain près de l'Eglise Notre-Dame, sur l'île Saint Etienne. Voir ainsi l'article sur Melun dans Wikipédia
Je le disais bien: la Bibliothèque de Fels est la caverne d'Ali Baba. Je suis en train de lire un recueil de contes du Cambodge, du Laos et du Royaume de Siam, publié en 1903 par Auguste Pavie. Mélange de récits de voyages et de contes recueillis auprès des Indochinois, ce livre est passionnant. Les contes sont souvent d'une cruauté terrible (avec cruauté, torture ou cannibalisme à la clef.)
Je retrouve le plaisir des contes de mon enfance. La présentation par Auguste Pavie du contexte dans lequel on lui a raconté chaque récit est un vrai plaisir de lecture, un vrai voyage à travers les pages.
J'ai fini de lire les tomes 3 à 6 du Décalogue. On remonte le temps. Nahik passe de mains en mains, des combats des Arméniens aux Monastères des Météores en Grèce. On change de dessinateur de tome en tome (par contre, je ne vois pas trop pourquoi car il demeure une certaine unité dans l'illustration.)
Donc, je repars cette semaine à la Médiathèque pour emprunter la suite…
La Bibliothèque de Fels (de l'Institut Catholique de Paris) est un lieu étrange. On n'y trouve pas grand chose en matière de littérature contemporaine, mais, si on fouille bien le catalogue, on peut découvrir de petits bijoux anciens. C'est exactement ce qui s'est passé avant les vacances. J'ai pu ainsi emprunter Middle Class Murder de Bruce Hamilton (1938), un petit trésor de roman policier.
Tim Kennedy est un dentiste de province. Grâce à la Première Guerre Mondiale, sa concurrence a été éliminée au Front. Il a épousé Esther qu'il pense être une relativement riche héritière. Mais, depuis un accident, elle est défigurée et handicapée. Et Alma Shepherd, une jolie et jeune divorcée qui s'est installée, ferait une épouse idéale… Une seule solution: se débarrasser d'Esther. Tim Kennedy se penche sur plusieurs possibilités: faire croire à un suicide (mais sa femme devient de plus en plus enjouée, personne ne le croirait) ou à un accident (bien meilleure idée!)
Mais, une fois le crime commis, rien ne va comme prévu et les catastrophes s'enchaînent… Ce roman policier est drôle, enlevé, et… introuvable. Avis aux éditeurs!
Nous revenons de la braderie de Melun: beaucoup de monde, pas formidable pour moi qui ai une véritable phobie de la foule. On y vendait un peu de tout, nous avons acheté de l'encens (dont une nouvelle variété qui s'inspire de "Angel" de Thierry Mugler.)
Nous avons ensuite fait une promenade (plus solitaire) autour de l'Ile Saint-Etienne. Les cygnes sont désormais très nombreux, surtout aux deux pointes de l'île.
Je viens de finir de lire Les Adieux à la Reine de Chantal Thomas (Prix Femina 2002). Madame Laborde est la lectrice adjointe de Marie-Antoinette. C'est par ses yeux et sa narration à la première personne que le lecteur découvre l'ambiance qui devait régner à la Cour de Versailles en juillet 1789 (du 14 au 17 plus précisément.)
La Reine envisage de fuir avec sa famille, y renonce à la dernière minute, fait partir sa favorite, Gabrielle de Polignac et demande à Mme Laborde de l'accompagner. Ces journées sont tellement extraordinaires (au sens étymologique du terme) que les courtisans perdent leurs bonnes manières et les domestique toute retenue. La révolte gronde, on ne pense plus qu'à sauver sa peau.
Le tableau de la Cour en juillet 1789 est assez vraisemblable, et donc intéressant. Le personnage de Mme Laborde, qui a vraiment existé mais dont on ne sait pas grand chose, fait sa propre révolution en prenant la parole depuis sa retraite autrichienne. C'est elle qui racontera la Révolution, vue par les privilégiés. Enfin, les petits privilégiés car être lectrice adjointe est loin d'être une sinécure.
Toutefois, le récit demeure assez classique, intéressant sans être passionnant. J'ai trouvé ce roman bien, mais sans plus. Pas vraiment révolutionnaire…
Nous sommes allés voir Violence des échanges en milieu tempéré de Jean-Marc Moutout, avec Jérémie Renier, Laurent Lucas, Cylia Malki… L'Astrolbe organise en effet une Carte Blanche à ce réalisateur qui présentera un certain nombre de films de fiction et de documentaires. Le thème de cette carte blanche est le monde du travail.
Son film ouvrait donc logiquement le bal hier soir.
Il tourne autour du monde des consultants. A 25 ans, Philippe obtient un premier poste chez MacGregor Consulting, un cabinet prestigieux. Dans le métro, il rencontre Eva, jeune mère célibataire, qui travaille également à la Défense, en intérim. Ils se lancent alors dans une relation suivie et sérieuse.
Sa première mission consiste à auditer une usine avant rachat (et restructuration.) Il doit alors préparer le terrain pour des licenciements. Ses premiers doutes, relayés par Eva, font bientôt laisser place à une obéissance aveugle à ses supérieurs.
Ce film est un beau témoignage sur la sauvagerie impitoyable du monde du travail actuel. Il est très fort et je l'ai beaucoup aimé.
Cette nuit, les Républicains de la Chambre des Représentants ont mis en échec le plan de Bush pour éviter la faillite du système bancaire américain. La haine viscérale des Républicains pour toute intervention du gouvernement fédéral dans les affaires des citoyens va peut-être couler le pays.
Et pendant ce temps, McCain ne veut pas débattre avec Obama… Cela en dit long.
Une nouvelle version du Crime de l'Orient Express? En quelque sorte… En effet, l'histoire commence à la Gare de l'Est où une troupe de danseurs se produisent avant d'embarquer dans l'Orient Express où ils proposeront un spectacle à chaque halte. Aline, l'une des danseuses, est violemment prise à partie par son compagnon, Merwan Khadder, un islamiste intégriste qui ne tolère pas que son amie se montre peu vêtue en public.
Il la suit dans le train où il reconnaît l'écrivain Halid Riza sur qui pèse une fatwa et une récompense de deux millions de dollars pour qui l'exécutera. Merwan décide de passer à l'action. Mais, suite à une conversation avec Riza, il découvre le texte de Nahik et le Décalogue qui l'accompagne. Il est bouleversé. Cependant, suite à un geste maladroit de Riza, ce dernier meurt d'une balle tirée par sa propre arme.
Merwan Khadder devient un héros malgré lui. On l'envoie même avec Latifa former les kamikazes en Algérie. Les doutes qu'il exprime pendant le trajet en bateau font de lui une menace pour ses camarades.
J'ai moins aimé ce volume que le précédent, mais j'ai tout de même trouvé que l'intrigue était bien construite.
Hier soir, j'ai achevé la lecture de Seulement l'amour de Philippe Ségur. Ce roman est particulièrement réussi. Hippolyte Sicher est un neuropsychiatre réputé. Il entretient une liaison avec sa secrétaire, a un ami absolument formidable et fantasque, adore la musique et se soigne grâce à la phytothérapie.
Une seule ombre au tableau: le jour de son mariage, il a abandonné la femme dont il était très amoureux. Mais il découvre par hasard qu'il peut remonter le temps grâce à des expériences sensorielles (en écoutant Depeche Mode ou en sentant "Poison" de Dior). Il cherche alors à analyser la raison de cette rupture. Pourquoi a-t-il agi ainsi?
Dans un premier temps, il assiste en spectateur impuissant aux aventures du jeune Hippolyte Sicher. Il ne peut intervenir pour modifier le cours du temps. Puis, il parvient à influencer Hippolyte à 24 ans. Mais ce ne sera pas sans risque pour lui-même et les autres.
J'ai trouvé ce roman à la fois poétique et intéressant, bien écrit, bien construit, un vrai page turner. A lire absolument…
J'ai lu hier Le Décalogue I: Le Manuscrit de Giroud et Behe (Glénat), emprunté à la médiathèque de Melun.
A Glasgow sévit un dangereux serial killer. Le narrateur du récit, Philip Broemecke, vit dans cette ville et travaille pour une maison d'édition. Sa fiancée, Gwen, lui reproche sans cesse de ne jamais finir le roman qu'il écrit, de ne pas s'engager plus dans leur relation, de ne pas envisager de fonder une famille… et elle le quitte.
Mais un jour, une vieille dame remet à Broemecke un vieux manuscrit de 1814, Nahik, qu'elle a découvert dans une vieille malle à la mort de sa mère. En sortant du bureau de Broemecke, elle est renversée par une voiture et meurt. Philip s'approprie alors le texte et le publie sous son nom. La critique crie au génie, Gwen lui revient et Broemecke doit alors faire ses preuves. C'est également sans compter sur la malédiction de Nahik: il en existe une autre copie et sa propriétaire décide de faire chanter Broemecke.
J'ai décidé de lire cette bande dessinée par hasard et je suis ravie d'avoir commencé cette série, que je vais continuer. Le suspense est bien construit, les dessins mystérieux… une belle découverte.
Je viens de finir la lecture d'Autoportrait à l'ouvre boîte de Philippe Ségur. Un peu moins fort que Poétique de l'égorgeur, ce roman est toutefois un beau roman.
Le jour de ses vingt ans, en mai 1984, Marc Flanders fait le bilan de sa vie, vécue sous l'influence de son parrain disparu à vingt ans dans un accident en Allemagne. Il se sent condamné à reproduire le schéma familial qui veut qu'à chaque génération, un homme disparaît avant ses vingt-et-un ans. Marc est donc persuadé que le jour de son anniversaire sera le dernier de sa vie. Il rédige alors un mémoire sur sa vie, sur celle de son oncle et parrain et il s'enfonce irrémédiablement dans l'altérité extrême de la vie. Son existence lui échappe…
Ce curieux récit en forme de testament est un très beau texte.
Nous sommes allés voir une discussion avec Cara Black à l'American Library (co-organisée avec WICE). Cara y a parlé de son personnage principal, Aimée Leduc, de la parution récente en français de Meurtre au Sentier et de la parution aux Etats-Unis de Murder in the rue de Paradis.
Elle a parlé de son amour pour Paris où elle vient en visite deux fois par an, de sa parenté intellectuelle avec Sue Grafton à laquelle elle est souvent comparée, de sa manière de faire des recherches (elle passe des heures à interviewer des Parisiens, des policiers, des personnes de la brigade fluviale, etc.) Elle parle à tous ceux qui veulent bien lui consacrer un peu de temps (et elle les invite à déjeuner ou à prendre un pot.)
Yotam et sa famille vivent en Israël. Sa mère, d'origine argentine, se lamente des incartades amoureuses de son mari. Et un jour, celui-ci part pour vivre avec Mikhal. Sur son magnétophone Sony, offert par son père, Yotam enregistre les moments heureux et les instants tragiques de sa vie et de celle des autres. Il les commente, de son point de vue d'enfant.
Il décrit les disputes de ses parents, ses relations avec son frère et sa soeur, le destin de Noé qui est un rescapé des camps, la vie de Maya qui vit avec deux hommes…
Se dessinent en filigrane les débats religieux et politiques de 60 ans d'Histoire en Israël (la mère du narrateur est progressiste, son oncle Abraham est très orthodoxe au contraire…)
Le décalage du récit par un enfant d'une dizaine d'années est particulièrement amusant et touchant à la fois. Ce roman est un très beau texte, la fin est étonnante.
Après avoir animé une très belle émission sur Direct 8, François Busnel, irecteur de la rédaction du magazine "Lire" et rédacteur en chef du service Livres à "L'Express", est, depuis trois semaines, à la tête de La Grande Librairie sur France 5 (dont on peut regarder les archives en ligne.)
Même si je préférais un peu "Les livres de la 8", je trouve que la soirée du jeudi soir sur France 5 est un rendez-vous à ne pas manquer. François Busnel, amoureux des livres, nous fait partager ses coups de coeur. Un grand moment de plaisir, des conversations avec les auteurs menées par un maître des lieux qui a vraiment lu les livres. Mine de rien, ça fait du bien!
On sort de là avec une furieuse envie de lire… Merci, François Busnel!
La première de "La Grande Librairie" de François Busnel (jeudi 4 septembre) sur France 5 m'a permis de découvrir Philippe Ségur, un Professeur de droit à l'université de Toulouse. Je me suis alors précipitée à la médiathèque de Melun où j'ai emprunté tout ce que j'ai pu de cet auteur. Je viens de finir Poétique de l'égorgeur.
Philippe Ségur y présente un professeur de droit à Toulouse (rings a bell?) dont le monde chavire. Nid Immarskjöld Dugay raconte tous les soirs les horribles aventures de Yagudin à ses deux filles, Marnie et Emeline. Lorsque sa tribu a été massacrée, Yagudin fut le seul survivant. Torturé, mais épargné pour pouvoir témoigner de la férocité de ses ennemis, il se venge en devenant un monstre sanguinaire. Il égorge, enlève, fait disparaître.
Mais, en 2001, la vie du Professeur Nid Immarskjöld Dugay va basculer suite à une soutenance de thèse où il mit en pièces le candidat. Yagudin semblera alors franchir la frontière entre monde de la fiction et réalité. Il détruira la vie de son inventeur.
Ce roman est plein de suspense, drôle, bouleversant. Les passages sur les deux filles de Nid Immarskjöld Dugay sont particulièrement réussis, avec de très beaux dialogues. La description du milieu universitaire est aussi un vrai succès. Philippe Ségur est sans pitié tant pour ses collègues que pour les étudiants, mais c'est tellement bien fait (même si je ne suis pas tout à fait d'accord avec sa division du monde estudiantin entre "amibes" et "bactéries" p. 41-42.)
Un très beau roman, un vrai plaisir de lecture, bref tout ce que l'on demande à un écrivain de talent comme Philippe Ségur l'est assurément.
Visite de Lyon ce week-end après le colloque. Les traboules ne sont, hélas, plus ouvertes car les visiteurs les dégradaient. Elles sont désormais cachées derrière des portes, mais nous avons pu en visiter deux fort belles.
Je suis au colloque "Women and Crime in the British Isles and North America since 1500" organisé par les Universités Lyon 2 et Lyon 3. Tout se passe très bien. Le colloque est merveilleusement bien organisé. Le programme se trouve ici.
Les thèmes traités sont à la fois littéraires et civilisationnistes. J'apprends beaucoup de choses et je suis aux anges. Merci Neil Davie et Pauline Blanc!
Dans le cadre de "Céramiques sur Seine 2008", nous sommes allés cet après-midi visiter les expositions Alice Riehl et Patrice Allio à l'Espace Saint-Jean de Melun.
Les céramiques d'Alice Riehl sont intéressantes formellement, mais m'ont laissée froide (mais je suis de toute façon assez hermétique à certaines formes d'art contemporain, donc allez voir et faites vous une opinion.)
Par contre, les collections de Patrice Allio m'ont enthousiasmée (surtout les céramiques japonaises qui sont sublimes!) Il y a de très belles pièces.
Nous sommes allés hier voir La Madeleine Proust de Laurence Sémonin (devenue Lola Sémonin). La super mamie francomtoise est de retour Derrière Les Gras où elle a rencontré le jeune Kamel, de la Courneuve, placé dans une famille d'accueil de la région. Elle sympathise avec lui, l'aide à faire ses devoirs, lui apprend les expressions locales (et apprend le verlan en échange) et l'emmène retrouver ses racines au Maroc. Grâce à lui, Madeleine se met à internet (si, si!)
Ensemble, ils composent un rap (que les fans de la Madeleine Proust connaissent depuis plusieurs années en fait, voir ci-dessous.)
Ce spectacle, mis en scène par Caroline Loeb, renoue avec la simplicité du premier volet de la Madeleine Proust, toujours aussi drôle et touchant. L'essentiel de l'action se passe dans la cuisine de Madeleine.
Les échanges racontés entre Madeleine et Kamel sont à hurler de rire par leur décalage (elle ne le comprend pas, mais il ne saisit pas davantage les expressions francomtoises, comme la "pelle à cheni" par exemple.)
Ouaish grand, ça va bien ? Savagnin ? Bienvenue dans le 2-5 man Spécial dédicace à la Chaux-de-Fond, Pierre-Fontaine-les-Varans, gouffre de Poudrey, source du Lison A tous les Franc-comtois, ouvrez bien grand vos oreilles, tchatche en direct de b… Pour un spécial freestile au bord du Doubs T’es prêt grand écoute ça MC Victor Hugo J’chu peut-être pas un frère lumière Mais tu sais quoi, ça c’est du Franc-comtois, 1er choix on y va.
Roule tout doux dans le 25 Tout le monde debout sur le zinc (debout sur le zinc) Roule tout doux dans le 25 Allez lève ton verre et trinque (lève ton verre et trinque)
Bienvenue dans la cité du comté et du vin blanc Ici tout le monde a le droit de cité si t’es dans le vivier des bons vivants Que tu viennes du Jura ou dit territoire de Belfort, Gloire à celui qui percera les secrets de la saucisse de teau-Mor
Roule tout doux dans le 25 Tout le monde debout sur le zinc (debout sur le zinc) Roule tout doux dans le 25 Allez lève ton verre et trinque (lève ton verre et trinque)
Tu sais d’où on vient nous, du 2-5 où ça ? du 2-5
Joues pas les Don Quichotte car le fromage est l’avenir Pour faire une bonne concoillote, il faut du me-ton qui déchire Admettons qu’tu la loupes Admettons que ce soit de la soupe (tant pis) Pour te faire pardonner débouches un petit Chardonnay
Roule tout doux dans le 25 Tout le monde debout sur le zinc (debout sur le zinc) Roule tout doux dans le 25 Allez lève ton verre et trinque (lève ton verre et trinque) ouais baltringue × 2
Bien sur chui du 2-5 c’est pour ça ben ouais
… × 2 Passe à la fruitière Y a du vin de paille
C’est en direct que j’te colle de la fruitière viticole J’préfère les fromages à pâte molle j’chui l’ déglingon de Mamirolle Méfies toi du vin d’Arbois Plus on en boit plus on va droit Alors si je m’endors attends Comme un Mont d’or dans sa boite en bois
Franc-comtois rends-toi ! nenni ma foi où tu vas toi ? Tu crois quoi j’te perçe moi !, j’chui de la Chaux moi J’chui né dans la forêt de Chaux élevé par les sangliers man Mon père habitait Marchaux il distillait la gentiane
Roule tout doux dans le 25 Tout le monde debout sur le zinc (debout sur le zinc) Roule tout doux dans le 25 Allez lève ton verre et trinque ! (lève ton verre et trinque)
Ici c’est un peu là Hollande Il faut bien choisir son fromage Parce que si t’as un baume les dames tu seras tricard à baumes-les-dames Le 25 c’est pas la Guadeloupe, il fait jamais chaud à Besac Sous le soleil du mois d’août, on supporte l’anorak Sous la saline d‘Arc et Senans, il fait froid comme au pole nord Métabief grand, tu vas attraper la mort !
Roule tout doux dans le 25 Tout le monde debout sur le zinc (debout sur le zinc) Roule tout doux dans le 25 Allez lève ton verre et trinque ! (lève ton verre et trinque)
J’fais du p(e)-ra comtois moi, bien entendu
Ecoute ce son, c’est le son du terroir Cette région, c’est ton histoire Monte le son, (monte le son !) monte le son du terroir Qu’on l’entende de Pontarlier à Montbéliard ×2
Roule tout doux dans le 25 Tout le monde debout sur le zinc (debout sur le zinc) Roule tout doux dans le 25 Allez lève ton verre et trinque (lève ton verre et trinque) Écoute ce son
Je viens de découvrir les Brobdingnagian Bards (classiques de la musique celtique, hommages à Tolkien et Starwars, grand n'importe quoi en tout genre aussi). Donc, pour ma collection de chansons …ons:
Ta douleur, Du Périer, sera donc éternelle, Et les tristes discours Que te met en l'esprit l'amitié paternelle L'augmenteront toujours !
Le malheur de ta fille au tombeau descendue Par un commun trépas, Est-ce quelque dédale, où ta raison perdue Ne se retrouve pas ?
Je sais de quels appas son enfance était pleine, Et n'ai pas entrepris, Injurieux ami, de soulager ta peine Avecque son mépris.
Mais elle était du monde où les plus belles choses Ont le pire destin, Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin.
Puis quand ainsi serait que selon ta prière, Elle aurait obtenu D'avoir en cheveux blancs terminé sa carrière, Qu'en fût-il advenu ?
Penses-tu que, plus vieille, en la maison céleste Elle eût eu plus d'accueil ? Ou qu'elle eût moins senti la poussière funeste Et les vers du cercueil ?
Non, non, mon Du Périer, aussitôt que la Parque Ôte l'âme du corps, L'âge s'évanouit au-deçà de la barque, Et ne suit point les morts.
On craint actuellement pour la vie de l'un de mes cousins âgé de 20 ans et je viens de recevoir ce message…