mardi 30 octobre 2007
Mangez-moi d'Agnès Desarthe
Entre une dose de Prozac et Mangez-moi, en cas de déprime, choisissez ce dernier.
Myriam est une femme à la fois très fragile et complètement idéaliste. Elle ouvre son restaurant et Chez moi devient bientôt un second foyer pour un grand nombre de voisins.
A la fois cantine pour les petits, lieu de convivialité pour les grands et restaurant où l'on peut emporter son repas, Chez moi emporte un grand succès qui dépasse un peu Myriam, malgré le soutien de Ben et Barbara, ses serveurs, d'Ali, son fournisseur, et de Vincent, le fleuriste du coin.
Il s'agit d'un texte assez poétique sur les nouveaux idéalistes du XXI° siècle.
lundi 29 octobre 2007
dimanche 28 octobre 2007
Béatification de pretres franquistes
Aujourd'hui, Benoît XVI béatifiait 498 prêtres et religieuses franquistes tués pendant la Guerre Civile en Espagne. Les prêtres républicains manqueraient-ils de talent? Aucun d'entre eux n'aurait provoqué le moindre miracle et on peut ainsi les oublier? Par contre, chacun des 498 franquistes serait miraculeux. Bref, l'Eglise Catholique prend nettement parti.
En effet, au début de la Guerre Civile, Franco avait clairement soutenu l'Eglise (qui elle-même, dans sa grande majorité, le soutenait.) Par conséquent, certains républicains avaient vu rouge et exécuté de nombreux prêtres qui défendaient les thèses d'un pouvoir qui s'opposait aux résultats démocratiques sortis des urnes.
L'Eglise refuse de reconnaître ses torts dans ses prises de position lors de la Guerre Civile. Il est temps de le dire clairement: Franco était l'allié de Hitler et Mussolini, qui ne se sont pas privés pour lui envoyer des armes et des hommes. Si Franco n'est pas ensuite entré en guerre, il a toutefois toujours soutenu l'Axe du Mal.
Golias souligne même le passé peu glorieux de certains béatifiés, dont le père Gabino Olaso Zabala:
"Assassiné durant la guerre civile, le père Gabino Olaso Zabala faisait partie de l’ordre des Augustins. Pourtant, il a lui-même martyrisé un autre prêtre. Sa victime : Mariano Dacanay, un prêtre philippin accusé de sympathiser avec un mouvement qui demandait le départ des Espagnols de leur ancienne colonie.
Le traité de Paris du 10 décembre 1898, mettant fin à la guerre hispano-américaine, prévoyait que l’Espagne cède ses dernières colonies, dont le Philippines où les combats pour l’indépendance se poursuivront jusqu’en 1902."
Dans son dernier opus, Beim Häuten der Zwiebel (Pelures d'oignons), Günter Grass parle de sa rencontre avec le futur pape Benoît XVI dans un camps de prisonniers. Dans ses mémoires, Ma Vie, Joseph Ratzinger reconnaît avoir fait partie des jeunesses hitlériennes, mais contraint et forcé. Pourtant, si ces deux hommes ont fait partie d'un même passé, l'un (Günter Grass) a montré par ses actes qu'il avait changé. L'autre vient de béatifier 498 soutiens d'un gouvernement fasciste. Le Feldmarechal de l'Eglise Catholique a peu changé, tous comptes faits.
En effet, au début de la Guerre Civile, Franco avait clairement soutenu l'Eglise (qui elle-même, dans sa grande majorité, le soutenait.) Par conséquent, certains républicains avaient vu rouge et exécuté de nombreux prêtres qui défendaient les thèses d'un pouvoir qui s'opposait aux résultats démocratiques sortis des urnes.
L'Eglise refuse de reconnaître ses torts dans ses prises de position lors de la Guerre Civile. Il est temps de le dire clairement: Franco était l'allié de Hitler et Mussolini, qui ne se sont pas privés pour lui envoyer des armes et des hommes. Si Franco n'est pas ensuite entré en guerre, il a toutefois toujours soutenu l'Axe du Mal.
Golias souligne même le passé peu glorieux de certains béatifiés, dont le père Gabino Olaso Zabala:
"Assassiné durant la guerre civile, le père Gabino Olaso Zabala faisait partie de l’ordre des Augustins. Pourtant, il a lui-même martyrisé un autre prêtre. Sa victime : Mariano Dacanay, un prêtre philippin accusé de sympathiser avec un mouvement qui demandait le départ des Espagnols de leur ancienne colonie.
Le traité de Paris du 10 décembre 1898, mettant fin à la guerre hispano-américaine, prévoyait que l’Espagne cède ses dernières colonies, dont le Philippines où les combats pour l’indépendance se poursuivront jusqu’en 1902."
Dans son dernier opus, Beim Häuten der Zwiebel (Pelures d'oignons), Günter Grass parle de sa rencontre avec le futur pape Benoît XVI dans un camps de prisonniers. Dans ses mémoires, Ma Vie, Joseph Ratzinger reconnaît avoir fait partie des jeunesses hitlériennes, mais contraint et forcé. Pourtant, si ces deux hommes ont fait partie d'un même passé, l'un (Günter Grass) a montré par ses actes qu'il avait changé. L'autre vient de béatifier 498 soutiens d'un gouvernement fasciste. Le Feldmarechal de l'Eglise Catholique a peu changé, tous comptes faits.
Ce que j'écoute actuellement
Une très belle version de Manon de Jules Massenet. Je ne peux plus écouter Manon sans penser à M. B, mon professeur de français en seconde, un enseignant remarquable qui, après m'avoir emmenée pour la première fois à l'opéra pour voir Rigoletto, m'a demandé de faire une étude sur les adaptations d'oeuvres littéraires en opéras. J'avais centré ça sur Carmen, La Traviata, oeuvres que je connaissais très bien, et Manon que j'ai découvert alors. Soirée Manon donc et un petit bonjour à Jacques B. qui se trouve à Berlin.
Barbizon
J'ai passé l'après-midi à Barbizon, à 12 km de Melun. Il s'agit du village des peintres paysagistes et coloristes du XIX° siècle, de l'Ecole de Barbizon.
Il faisait un temps parfait pour l'occasion: ensoleillé et pas trop froid. Avec les prémices de l'automne, la vigne vierge qui couvre de nombreuses maisons était toute rouge. C'était de toute beauté. Penser à revenir au printemps pour voir la glycine.
Je me suis promenée dans les rues. Puis, j'ai visité l'église, l'Auberge Ganne et le Musée Théodore Rousseau.
Le Musée Théodore Rousseau (ci-dessus) abrite actuellement une exposition Emmanuel Lansyer (1835-1893), un paysagiste qui a surtout représenté la Normandie, la Bretagne et la Touraine (il a d'ailleurs légué sa maison à Loches pour y faire un musée.)
L'Auberge Ganne (ci-dessus) est l'auberge qui logeait les peintres de l'Ecole de Barbizon. Ils ont peint les boiseries et certains murs. Il y a aussi une belle collection de toiles des peintres de l'époque. J'ai ainsi découvert de très beaux paysages de Jean-Ferdinand Chaigneau.
Mes photos ici.
Libellés :
Barbizon,
Jean-François Millet,
Théodore Rousseau
samedi 27 octobre 2007
Ce qui me donne la peche en ce moment: "You're the Cream in my Coffee"
Ecoutez ici.
Marlene Dietrich racontait que c'était ce qu'elle avait chanté pour l'audition de L'Ange bleu.
Words & Music by Lew Brown, Buddy DeSylva & Ray Henderson, 1923
Recorded by Nat King Cole, 1942
YOU`RE THE CREAM IN MY COFFEE,
YOU`RE THE SALT IN MY STEW,
YOU WILL ALWAYS BE MY NECESSITY,
I`D BE LOST WITHOUT YOU.
YOU`RE THE STARCH IN MY COLLAR,
YOU`RE THE LACE IN MY SHOE,
YOU WILL ALWAYS BE MY NECESSITY,
I`D BE LOST WITHOUT YOU.
MOST MEN TELL LOVETALES
AND EACH PHRASE DOVETAILS:
YOU`VE HEARD EACH KNOWN WAY.
THIS IS MY OWN WAY.
YOU`RE THE SAIL OF MY LOVEBOAT,
YOU`RE THE CAPTAIN AND CREW.
YOU WILL ALWAYS BE MY NECESSITY,
I`D BE LOST WITHOUT YOU.
YOU GIVE LIFE SAVOR,
BRING OUT ITS FLAVOR,
SO THIS IS CLEAR, DEAR,
YOU`RE MY WORCESTERSHIRE, DEAR.
[Male verse]:
I`M NOT A POET,
HOW WELL I KNOW IT,
I`VE NEVER BEEN A RAVER.
BUT WHEN I SPEAK OF YOU
I RAVE A IT, IT`S TRUE.
I`M WILD ABOUT YOU,
I`M LOST WITHOUT YOU.
YOU GIVE MY LIFE ITS FLAVOR,
WHAT SUGAR DOES FOR TEA,
THAT`S WHAT YOU DO FOR ME.
[Female verse]:
YOU HAVE A GREAT WAY,
AN UP-TO-DATE WAY,
OF TELLING ME YOU LOVE ME.
IT GIVES ME SUCH A THRILL,
I KNOW IT ALWAYS WILL.
MY HEAD IS TURNING,
AND JUST FROM LEARNING
YOUR ESTIMATION OF ME.
AND AS FOR YOU, I`LL SAY,
`I FEEL THE SELF-SAME WAY.
Marlene Dietrich racontait que c'était ce qu'elle avait chanté pour l'audition de L'Ange bleu.
Words & Music by Lew Brown, Buddy DeSylva & Ray Henderson, 1923
Recorded by Nat King Cole, 1942
YOU`RE THE CREAM IN MY COFFEE,
YOU`RE THE SALT IN MY STEW,
YOU WILL ALWAYS BE MY NECESSITY,
I`D BE LOST WITHOUT YOU.
YOU`RE THE STARCH IN MY COLLAR,
YOU`RE THE LACE IN MY SHOE,
YOU WILL ALWAYS BE MY NECESSITY,
I`D BE LOST WITHOUT YOU.
MOST MEN TELL LOVETALES
AND EACH PHRASE DOVETAILS:
YOU`VE HEARD EACH KNOWN WAY.
THIS IS MY OWN WAY.
YOU`RE THE SAIL OF MY LOVEBOAT,
YOU`RE THE CAPTAIN AND CREW.
YOU WILL ALWAYS BE MY NECESSITY,
I`D BE LOST WITHOUT YOU.
YOU GIVE LIFE SAVOR,
BRING OUT ITS FLAVOR,
SO THIS IS CLEAR, DEAR,
YOU`RE MY WORCESTERSHIRE, DEAR.
[Male verse]:
I`M NOT A POET,
HOW WELL I KNOW IT,
I`VE NEVER BEEN A RAVER.
BUT WHEN I SPEAK OF YOU
I RAVE A IT, IT`S TRUE.
I`M WILD ABOUT YOU,
I`M LOST WITHOUT YOU.
YOU GIVE MY LIFE ITS FLAVOR,
WHAT SUGAR DOES FOR TEA,
THAT`S WHAT YOU DO FOR ME.
[Female verse]:
YOU HAVE A GREAT WAY,
AN UP-TO-DATE WAY,
OF TELLING ME YOU LOVE ME.
IT GIVES ME SUCH A THRILL,
I KNOW IT ALWAYS WILL.
MY HEAD IS TURNING,
AND JUST FROM LEARNING
YOUR ESTIMATION OF ME.
AND AS FOR YOU, I`LL SAY,
`I FEEL THE SELF-SAME WAY.
Libellés :
Marlene Dietrich,
Nat King Cole,
You're the Cream in my Coffee
Ce que j'écoute en ce moment: "Rehab" d'Amy Winehouse
Clip ici
Amy Winehouse a une voix superbe, chaude, jazzy. Une chanson superbe!
They tried to make me go to rehab
I said no, no, no.
Yes I been black, but when I come back
You wont know, know, know.
I ain’t got the time
And if my daddy thinks im fine
He’s tried to make me go to rehab
I wont go, go, go.
I’d rather be at home with ray
I ain’t got 70 days
Cos there’s nothing, nothing you can teach me
That I can't learn from Mr. Hathaway
Didn’t get a lot in class
But I know it don’t come in a shot glass
They’re tryin to make me go to rehab
I said no, no, no
Yes I been black, but when I come back
You wont know, know, know.
I aint got the time,
And if my Daddy thinks im fine,
He’s tried to make me go to rehab,
I wont go, go, go.
The man said, why you think you here?
I said, I got no idea
Im gonna, im gonna loose my baby
So I always keep a bottle near
Said, I just think you’re depressed
Kiss me, yeah baby
And go rest
I’m tryin to make me go to rehab
I said no, no, no
Yes I been black, but when I come back
You wont know, know, know
I don’t ever wanna drink again
I just, ooo, I just need a friend
Im not gonna spend 10 weeks
Have everyone think im on the mend
It’s not just my pride
It’s just til these tears have dried
They’re tryin to make me go to rehab
I said no, no, no
Yes I been black, but when I come back,
You wont know, know, know
I aint got the time,
And if my daddy thinks im fine
He’s trying to make me go to rehab
I wont go, go, go.
Amy Winehouse a une voix superbe, chaude, jazzy. Une chanson superbe!
They tried to make me go to rehab
I said no, no, no.
Yes I been black, but when I come back
You wont know, know, know.
I ain’t got the time
And if my daddy thinks im fine
He’s tried to make me go to rehab
I wont go, go, go.
I’d rather be at home with ray
I ain’t got 70 days
Cos there’s nothing, nothing you can teach me
That I can't learn from Mr. Hathaway
Didn’t get a lot in class
But I know it don’t come in a shot glass
They’re tryin to make me go to rehab
I said no, no, no
Yes I been black, but when I come back
You wont know, know, know.
I aint got the time,
And if my Daddy thinks im fine,
He’s tried to make me go to rehab,
I wont go, go, go.
The man said, why you think you here?
I said, I got no idea
Im gonna, im gonna loose my baby
So I always keep a bottle near
Said, I just think you’re depressed
Kiss me, yeah baby
And go rest
I’m tryin to make me go to rehab
I said no, no, no
Yes I been black, but when I come back
You wont know, know, know
I don’t ever wanna drink again
I just, ooo, I just need a friend
Im not gonna spend 10 weeks
Have everyone think im on the mend
It’s not just my pride
It’s just til these tears have dried
They’re tryin to make me go to rehab
I said no, no, no
Yes I been black, but when I come back,
You wont know, know, know
I aint got the time,
And if my daddy thinks im fine
He’s trying to make me go to rehab
I wont go, go, go.
Jeremy Brett et Edward Hardwicke
Je suis fan de la série Sherlock Holmes avec Jeremy Brett. Lire l'interview ci-dessous signalée par une amie:
Libellés :
Arthur Conan Doyle,
Edward Hardwicke,
Jeremy Brett,
Sherlock Holmes
mercredi 24 octobre 2007
Etty Hillesum
Hier, l'Université Inter-Âges de Melun organisait une présentation de Une vie bouleversée d'Etty Hillesum. Il s'agit de son journal entre 1941 et 1943 de ses lettres de Westerbork. Elle fut en effet déportée au camp de concentration d’Auschwitz où elle mourut le 30 novembre 1943.
Sa liberté sexuelle est assez étonnante (elle avait une liaison avec deux hommes bien plus âgés qu'elle, son propriétaire et son psychologue.) Mais ce que l'on a retenu, c'est sa relation avec Dieu. Très non-conventionnelle. Hors des Eglises définies (elle était juive, mais elle lisait le Nouveau Testament.) Mais pas nécessairement très passionnante pour une agnostique comme moi. Ce que j'en retiens, c'est l'optimisme que sa religion lui donnait. Il parait qu'Etty Hillesum monta dans le train qui l'emmenait vers la Pologne en chantant.
Pas sûre de ne pas préférer les juifs du ghetto de Varsovie qui n'ont pas chanté, mais qui se sont battus. Il reste toutefois qu'Etty Hillesum est un pesonnage lumineux dans une époque bien sombre. Un personnage très attachant. Très proche.
Libellés :
Etty Hillesum,
UIA,
Université Inter-Ages
lundi 22 octobre 2007
La lettre de Guy Moquet
Voici la lettre dont tout le monde parle aujourd'hui, la lettre que l'on donne à lire à toutes les classes en ce 22 octobre 2007. (Les vingt-sept résistants furent exécutés le 22/10/1941.)
Les communistes hurlent à la trahison car Môquet était communiste. Mais le combat pour la liberté n'est-il pas celui de chacun? L'UMP ne hurle pas à la conspiration chaque fois qu'un homme ou une femme de gauche lit l'appel du 18 juin.
Pourtant, le côté naïf de cette lettre risque de faire ricaner si la lecture n'est pas accompagnée d'une étude du contexte. Bref, ce texte tombe un peu comme un cheveu sur la soupe.
Ma petite maman chérie,
mon tout petit frère adoré,
mon petit papa aimé,
Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c’est d’être courageuse. Je le suis et je veux l’être autant que ceux qui sont passés avant moi.
Certes, j’aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon coeur, c’est que ma mort serve à quelque chose. Je n’ai pas eu le temps d’embrasser Jean. J’ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable je ne peux le faire hélas!
J’éspère que toutes mes affaires te seront renvoyées, elles pourront servir à Serge, qui je l’escompte sera fier de les porter un jour.
A toi, petit Papa, si je t’ai fait, ainsi qu’à petite Maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j’ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m’as tracée. Un dernier adieu à tous mes amis et à mon frère que j’aime beaucoup. Qu’il étudie bien pour être plus tard un homme.
17 ans et demi ! Ma vie a été courte!
Je n’ai aucun regret, si ce n’est de vous quitter tous.
Je vais mourir avec Tintin, Michels .
Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c’est d’être courageuse et de surmonter ta peine. Je ne peux pas en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi Maman, Serge, Papa, je vous
embrasse de tout mon cœur d’enfant.
Courage!
Votre Guy qui vous aime
Dernières pensées : "Vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir!
A présent, ce qui est peut-être foncièrement gênant dans cet hommage c'est qu'il soit rendu obligatoire par le rejeton d'une famille de collaborateurs qui a fui la Hongrie pour éviter d'être jugée. Surtout quand ledit rejeton est si fier d'être un fils d'immigrants!
Le divorce qui cache la foret
N'est-ce pas fort commode d'annoncer le divorce du premier couple de France le jour-même où commence une énorme grève? Brusquement, on ne parle plus que de la disparition de Cécilia et de ses robes Prada tellement glamour (bof!) du monde politique plutôt que de détailler les raisons pour lesquelles la SNCF, la RATP et certains secteurs du service public se mettent en grève. Il est plus facile de survoler le sujet, de faire penser que de vilains privilégiés veulent partir en retraite à 50 ans sans signaler qu'ils vont travailler plus longtemps pour gagner jusqu'à 30% de moins une fois à la retraite.
Le Français est-il vraiment un veau? Il préfère la pipolisation de la politique à la rudesse des chiffres et de l'économie? S'il préfère s'intéresser à une nouille dans des robes Prada qu'il ne pourra jamais se payer, grand bien lui fasse. Mais peut-être que, la fin du mois approchant et le porte-monnaie se vidant, le sursaut se fera-t-il?
Mais après tout, Nicolas Sarkozy a été démocratiquement élu et nous avons sûrement le gouvernement que nous méritons. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir le droit de l'ouvrir car j'ai voté contre lui et son parti aux Présidentielles et aux législatives.
Le Français est-il vraiment un veau? Il préfère la pipolisation de la politique à la rudesse des chiffres et de l'économie? S'il préfère s'intéresser à une nouille dans des robes Prada qu'il ne pourra jamais se payer, grand bien lui fasse. Mais peut-être que, la fin du mois approchant et le porte-monnaie se vidant, le sursaut se fera-t-il?
Mais après tout, Nicolas Sarkozy a été démocratiquement élu et nous avons sûrement le gouvernement que nous méritons. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir le droit de l'ouvrir car j'ai voté contre lui et son parti aux Présidentielles et aux législatives.
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grève,
Nicolas Sarkozy
4 mois, 3 semaines et 2 jours de Cristian Mungiu
J'ai profité du ciné-club de Melun pour aller voir hier soir 4 mois, 3 semaines et 2 jours de Cristian Mungiu (avec Anamaria Marinca, Laura Vasiliu, Vlad Ivanov…)
En Roumanie, en 1987, avant la chute du communisme, Ottila et Gabita partagent une chambre dans une cité universitaire. Mais cette dernière tombe enceinte et voilà les deux amies en quête d'un avorteur. Elle doivent louer une chambre d'hôtel, trouver de l'argent pour l'avortement et subir sa colère lorsqu'il découvre que Gabita n'est pas enceinte de 2 mois comme elle le prétendait, mais de presque cinq mois.
L'avortement était illégal, mais au bout de trois mois, la peine encourue était plus forte car l'avorteur pouvait être poursuivi pour meurtre.
Le film est très noir, mais très fort.
Les scènes de la vie quotidienne sont très frappantes (la cité étudiante trop bruyante pour pouvoir travailler, le marché noir, etc.)
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Cristian Mungiu,
Laura Vasiliu,
Vlad Ivanov
Festival BD de Melun
Hier, je suis allée me promener dans les rues de Melun et j'en ai profité pour aller voir les expositions et les auteurs en dédicace lors du festival BD de la ville, organisé par les Amis du Livre.
C'était très intéressant et j'ai rencontré deux auteurs très drôles: Brouck (humour noir) et Fred Coconut (humour un peu potache). Coconut sévit aux Editions Grafouniages.
Libellés :
BD,
Brouck,
Fred Coconut,
Grafouniages
dimanche 21 octobre 2007
Berceuse de Mozart
On chantait la Berceuse de Mozart à mon frère quand il était petit. Mais nous n'avions pas le même talent de clown, je trouve :-))
Mon bel ange va dormir
Dans son nid d'oiseau va se blottir
Et la rose et le souci
Là-bas dormiront aussi
La lune qui brille aux cieux
Voit su tu fermes les yeux
La brise chante dehors
Dors, mon petit prince, dors
Ah! dors, dors
Mon ange a-t-il un désir?
Tout pour lui n'est que joie et plaisir
Un jouet il peut changer
Il y a un mouton et berger
Il y a chevaux et soldats
S'il dort et ne pleure pas
Il aura d'autres trésors
Dors, mon petit prince, dors, ah! dors
Mon petit prince au réveil
Recevra les présents du soleil
Qui seront de beaux habits
Brodés d'or et de rubis
La lune d'un fil d'argent
Avec un reflet changeant
En aura cousu les bords
Dors, mon petit prince, dors, ah! dors
Comedian Harmonists
Une belle chanson qui parle de leur joli cactus vert qui se trouve sur leur balcon et leur tombe sur la tête.
Et Veronika, le printemps est là, les filles chantent tralala et même grand-papa dit à grand-mama, Veronika, le printemps est là.
Et Veronika, le printemps est là, les filles chantent tralala et même grand-papa dit à grand-mama, Veronika, le printemps est là.
Un jour sur Terre d'Alastair Fothergill
Je suis allée au cinéma ce matin pour voir Un jour sur Terre (Earth). La photographie est superbe (en particulier les vues aériennes des migrations terrestres et les images sous l'eau - des éléphants en train de se baigner par exemple.) Il est à remarquer que le petit accent d'Anggun qui dit le texte est absolument charmant.
Ce film est un voyage du Pôle Nord à l'Antartique pour suivre les grands mouvements des animaux en quête de nourriture. On y évoque les dangers (la fatigue, les prédateurs, et surtout, le réchauffement de la planète lié à l'intervention humaine dans l'écosystème.)
J'ai un petit faible personnel pour les canards mandarins qui, comme le montre la bande annonce ci-dessus, font des nids en hauteur.
Les scènes de baignade en Afrique sont également particulièrement belles.
La fin du film nous ramène aux ours polaires qui en faisaient l'ouverture et nous montre la mort de faim de l'un d'entre eux, incapable de trouver de la nourriture car la banquise fond de plus en plus. L'ours, privé de territoire de chasse, est alors tenaillé par la faim.
5 années de tournange ont été nécessaires pour faire ce film. Il est à remarquer que le montage est particulièrement soigné car le lien entre scènes aériennes et scènes sur terre se fait tout naturellement.
Libellés :
Alastair Fothergill,
Anggun,
Mark Linfield
jeudi 18 octobre 2007
Bones
Depuis mercredi, ma connexion internet ne fonctionne que par intermittence. Du coup, je fais une cure des épisodes de Bones, la deuxième saison, en V.O. L’adaptation (très libre) des romans de Kathy Reichs qui est un auteur très attachant. Je l’ai interviewée il y a cinq ans et elle est vraiment merveilleuse. Elle adore son travail d’anthropologue judiciaire. J'ai découvert Bones par hasard, grâce aux recommandations d'Amazon. Bizarrement, mon déménagement de Neuilly-Plaisance s'est accompagné de deux séries très différentes, Rosemary & Thyme qui est tout en fleurs et en jardinières de cinquante ans tombant sur des cadavres très présentables et Bones qui est tout en corps décomposés.
Bones est toutefois un peu décevant car on perd les relations entre Temperance Brennan et son ex mari (relations assez hilarantes par moments), ou entre sa fille et elle. Le personnage de la série est beaucoup plus intellectuel, plus froid. Par contre, j'adore l'idée que Temperance Brennan écrive des romans sur un personnage appelé Kathy Reichs. Kathy Reichs (la vraie, pas le faux personnage de romans) fait d'ailleurs une appararition au jury de la soutenance de thèse de Zack.
En ce qui concerne l'entourage de Temperance Brennan, son équipe est particulièrement attachantes. Les acteurs (T.J. Thyne, Michaela Conlin, Emily Deschanel, David Boreanaz, Tamara Taylor & Eric Millegan dans l’ordre de la photo) sont merveilleux.
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Emily Deschanel,
Eric Millegan,
Michaela Conlin,
T.J. Thyne,
Tamara Taylor
Le Grand Meaulnes de Jean-Daniel Verhaeghe
J'avais adoré Le Grand Meaulnes d'Alain-Fournier. Je viens de regarder le fim de Jean-Daniel Verhaeghe. La photographie est splendide, le film très fidèle au roman. Mais une partie du mystère de Meaulnes venait de ce qu'il n'avait pas de visage autre que littéraire. Nicolas Duvauchelle est un excellent acteur, mais je n'imaginais pas Meaulnes ainsi. Meaulnes était, pour moi, une ombre insaisissable.
Toutefois, tant qu'à lui donner des traits, ceux de Nicolas Duvauchelle étaient très bien.
L'histoire (pour les étourdis qui ne se souviendraient pas de leurs classiques) va de 1910 à 1914. Augustin Meaulnes, fugueur épris de liberté, est placé en pension dans l'école tenue par les parents de François Seurel. Les deux jeunes gens vont devenir très amis, Meaulnes exerçant sur François Seurel une véritable fascination.
Peu à peu, François Seurel va courir après les rêves du Grand Meaulnes… jusqu'à ce que la Grande Guerre les sépare.
L'une des raisons du succès de ce roman est lié au décès d'Alain-Fournier dès le début de la guerre, en septembre 1914. Porté disparu avec vingt de ses compagnons d'armes, son corps a été découvert dans une fosse commune où les Allemands l'avaient entérré. Il a été identifié en novembre 1991 et est maintenant inhumé dans le cimetière militaire de Saint-Remy la Calonne dans la Meuse.
François Seurel : Jean-Baptiste Maunier
Augustin Meaulnes : Nicolas Duvauchelle
Yvonne de Galais : Clémence Poésy
M. de Galais : Jean-Pierre Marielle
M. Seurel : Philippe Torreton
Valentine : Emilie Dequenne
Franz : Malik Zidi
Millie : Valérie Stroh
Mme Meaulnes : Florence Thomassin
Florentin : Pascal Elso
l'horloger : Roger Dumas (II)
le recteur : Pierre Vernier
Delouche : Charles Hurez
Dutremblay : Clément Naslin
Roy : Samuel Brafman
mercredi 17 octobre 2007
J'ai été élue au Conseil d'Etat de Genève!
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Le Vent se lève de Ken Loach
J'ai tenté de regarder la semaine dernière The Wind That Shakes The Barley de Ken Loach (2006). Enfin, tenté… au milieu des pannes nombreuses qui ont pourri ma soirée (téléphone, ordinateur, télévision… bref, orange était en grande forme.)
J'ai enfin pu le regarder cet après-midi. Il s'agit d'un très grand film qui a obtenu la Palme d'Or en 2006. Il traite de la lutte des Catholiques irlandais dans les années 1920 pour obtenir l'indépendance de la Grande Bretagne. Il montre avec force détails la violence d'une puissance coloniale qui cherche à écraser la culture et les désirs de l'Irlande.
Un jeune homme, Damien O'Donovan, rejoint son frère Teddy et la guérilla; il renonce alors à sa carrière de médecin pour se battre en faveur de son pays.
Distribution:
Cillian Murphy (VF : Matthieu Sampeure) : Damien
Padraic Delaney (VF : Cédric Chevalme) : Teddy
Liam Cunningham (VF : Patrick Bonnel) : Dan
Orla Fitzgerald (VF : Lisa Martino) : Sinead
Damien Kearney (VF : Alexis Victor) : Finbar
Myles Horgan (VF : Jonathan Cohen) : Rory
Martin Lucey (VF : Riton Carballido) : Congo
Aidan O'Hare (VF : Emmanuel Vérité) : Steady Boy
Fiona Lawton (VF : Odile Cohen) : Lily
Mary O'Riordan : Peggy
Mary Murphy : Bernadette
Laurence Barry : Micheail
Frank Bourke : Leo
Libellés :
Cillian Murphy,
Ken Loach,
Padraic Delaney
mardi 16 octobre 2007
Abeille sentinelle de l'environnement
Savez-vous que BASF, géant de la chimie agricole s'est illustré en mettant notamment au point le gaz utilisé dans les chambres à gaz et le gaz moutarde?
Savez-vous que les pratiques agricoles imposées par les grands semenciers et chimiquiers agricoles menacent les abeilles de disparition à court terme?
Savez-vous que, comme le soulignait Albert Einstein, l'homme n'aurait aucune chance de survivre à la disparition de l'abeille?
Savez-vous que abeilles sont indispensables à la pollinisation de 80% des espèces végétales? dont celles que consomme l'homme?
Savez-vous que l'Union Nationale de l'Apiculture de France a lancé une opération, "abeille sentinelle de l'environnement" à laquelle s'associent de nombreuses institutions?
Savez-vous que le succès de cette initiative inquiète les groupes empoisonneurs qui l'attaquent de manière de plus en plus virulente?
Savez-vous qu'une grande campagne d'intox cherche à faire croire que les causes de disparitions des abeilles restent mystérieuses, alors que les corrélations entre usage de pesticides systémiques et mortalité des abeilles est évidente sur le terrain?
Savez-vous que vous pouvez personnellement prendre parti dans cette lutte ?
Aujourd'hui les apiculteurs de l'UNAF appellent les citoyens à signer la charte "Abeilles sentinelles de l'environnement" pour s'engager avec eux, et avec les nombreuses institutions déjà signataires, dans une bataille qui peut être gagnée dans le combat pour rendre d'autres mondes possibles.
Pour signer la charte "abeille, sentinelle de l'environnement" en ligne, cliquez ici.
Savez-vous que les pratiques agricoles imposées par les grands semenciers et chimiquiers agricoles menacent les abeilles de disparition à court terme?
Savez-vous que, comme le soulignait Albert Einstein, l'homme n'aurait aucune chance de survivre à la disparition de l'abeille?
Savez-vous que abeilles sont indispensables à la pollinisation de 80% des espèces végétales? dont celles que consomme l'homme?
Savez-vous que l'Union Nationale de l'Apiculture de France a lancé une opération, "abeille sentinelle de l'environnement" à laquelle s'associent de nombreuses institutions?
Savez-vous que le succès de cette initiative inquiète les groupes empoisonneurs qui l'attaquent de manière de plus en plus virulente?
Savez-vous qu'une grande campagne d'intox cherche à faire croire que les causes de disparitions des abeilles restent mystérieuses, alors que les corrélations entre usage de pesticides systémiques et mortalité des abeilles est évidente sur le terrain?
Savez-vous que vous pouvez personnellement prendre parti dans cette lutte ?
Aujourd'hui les apiculteurs de l'UNAF appellent les citoyens à signer la charte "Abeilles sentinelles de l'environnement" pour s'engager avec eux, et avec les nombreuses institutions déjà signataires, dans une bataille qui peut être gagnée dans le combat pour rendre d'autres mondes possibles.
Pour signer la charte "abeille, sentinelle de l'environnement" en ligne, cliquez ici.
lundi 15 octobre 2007
Le tabac dans les lieux publics: pétition
Si vous pouvez ne pas fumer pendant une heure, moi, j'ai du mal à ne pas respirer tout ce temps-là.
Je me réjouissais donc de pouvoir bientôt fréquenter sans problème restaurants, discothèques, bars. Mais c'était sans compter sur une demande de dérogation.
Je pense que l'interdiction de fumer dans tous les lieux publics n'en chassera pas les fumeurs qui peuvent tenir une heure sans fumer. Par contre, les non-fumeurs éprouvent quelques difficultés à ne pas respirer toute une heure durant.
Pour éviter une possible dérogation de la loi qui permettrait aux restaurants, débits de boisson et discothèques de rester des endroits fumeurs, merci de signer et de diffuser la pétition qui se trouve à cette adresse
Cela prend 2 minutes et un email sera automatiquement envoyé à chaque député de l'assemblée nationale.
Merci pour les non fumeurs et pour nos enfants.
Je me réjouissais donc de pouvoir bientôt fréquenter sans problème restaurants, discothèques, bars. Mais c'était sans compter sur une demande de dérogation.
Je pense que l'interdiction de fumer dans tous les lieux publics n'en chassera pas les fumeurs qui peuvent tenir une heure sans fumer. Par contre, les non-fumeurs éprouvent quelques difficultés à ne pas respirer toute une heure durant.
Pour éviter une possible dérogation de la loi qui permettrait aux restaurants, débits de boisson et discothèques de rester des endroits fumeurs, merci de signer et de diffuser la pétition qui se trouve à cette adresse
Cela prend 2 minutes et un email sera automatiquement envoyé à chaque député de l'assemblée nationale.
Merci pour les non fumeurs et pour nos enfants.
dimanche 14 octobre 2007
Mais qui a tué Pamela Rose? d'Eric Lartigau
J'ai regardé hier Mais qui a tué Pamela Rose? d'Eric Lartigau, avec Kad Merad, Olivier Baroux et Gérard Darmon. C'était très bien fait, complètement décallé. Deux agents du FBI, Kad et Olivier, sont envoyés enquêter sur le meurtre d'une jeune femme dans un motel. Tout d'abord, Bullit et Riper semblent ne pas pouvoir s'entendre. Puis, la complicité grandit. Le ton est original, l'humour décapant.
Les deux personnages sont nés à la radio, d'une série de sketches. Puis, environ 200 épisodes (à raison d'un par jour) furent diffusés sur la chaîne Comédie!.
Le film est une parodie de Twin Peaks, avec des clins d'oeil au Silence des agneaux par exemple. Les fans de séries policières américaines apprécieront l'art de détourner leur genre préféré.
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Eric Lartigau,
Gérard Darmon,
Kad Merad,
Mais qui a tué Pamela Rose,
Olivier Baroux
Aviator de Martin Scorsese
J'ai regardé cette semaine Aviator de Martin Scorsese avec Leonardo di Caprio. J'ai été bouleversée par l'interprétation de Di Caprio qui habite littéralement le personnage de Howard Hughes. Par contre, j'ai trouvé que Cate Blanchett singeait Katherine Hepburn et que Kate Beckinsale manquait un peu de présence. Mais peut-être après tout que Katherine Hepburn en faisait autant dans la vie qu'à l'écran…
Toutefois, l'ensemble du film était tellement plein de force qu'on ne peut qu'y adhérer. Aviator montre l'envers du décor. Il montre le strass et les paillettes d'un côté, et, de l'autre, les pressions qui s'exercent sur les acteurs et les réalisateurs.
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Leonardo di Caprio,
Martin Scorceses
samedi 13 octobre 2007
Schubert
Une amie partie pour un an en Californie m'envoie de très jolis liens musicaux que je partage avec vous:
Un très bel enregistrement de "An die Musik" par Placido Domingo:
Un très bel enregistrement de "An die Musik" par Placido Domingo:
Antigone de Sophocle et Erechtée d'Euripide
Le Grand Amphi de la Sorbonne était en fête hier soir. La troupe Demodocos jouait Antigone de Sophocle et Erechtée d'Euripide. Erechtée a été filmé dans l'après-midi et sera diffusé le 28 décembre sur Arte.
Les acteurs étaient formidables, la mise en scène remarquable, le texte filait parfois dans le grec ancien (mais soit traduit ensuite, soit, pour les lamentations de Créon à la fin d'Antigone, parfaitement compréhensible.)
La traduction du texte est forte, le rythme de la langue scande l'opposition entre la loi humaine représentée par Créon et la loi divine et morale à laquelle se soumet Antigone.
Jacqueline de Romilly, absente hier soir, avait apparemment assisté à une représentation d'Antigone en Sorbonne au moment de la déclaration de la Seconde Guerre Mondiale. Antigone, c'est la résistance face à une loi inique. Antigone, c'était alors la résistance au nazisme et l'on comprend la charge émotive de cette pièce dans le Grand Amphi de la Sorbonne 68 ans après.
Le second texte était assez surprenant. Sur l’Acropole, Poseidon menace le peuple d’Erechthée, roi d’Athènes, serpent issu du sol et de la semence d’Héphaïstos poursuivan la déesse vierge Athéna Pallas. Le roi devra sacrifier l’une de ses filles pour qu’Athènes connaisse son glorieux destin.
La révolte d'Antigone a été pour l'adjointe au Maire de Paris chargée des affaires scolaires l'occasion de se rebeller contre les tests ADN. Elle a justement rappelé que Périclès a dû faire un tour de passe-passe pour faire reconnaître comme citoyen le fils qu'il avait eu avec Aspasie. Raccourci assez intéressant…
samedi 6 octobre 2007
"Elle avait une jambe en bois" de Dranem
J'allais oublier, dans les chansons …ons, "Elle avait une jambe en bois" de Dranem:
Elle s'appelait Suzanne
Elle avait de beaux yeux
Un profil de sultane
Et de jolies cheveux
Elle était si gentille
Qu'en passant chaque matin
Sans l'vouloir la belle fille
Faisait d'nombreux chopins.)
Des jeunes, des vieux
Mais l'plus curieux :
Refrain :
Elle avait une jambe en bois
Et pour que ça n'se voit pas
Elle faisait mettre par en d'ssous
Des rondelles en caoutchouc
Elle avait une jambe en bois
Mais comme elle portait des bas
Ceux qui n'l'avaient pas tâtée
Ne s'en seraient jamais douté
Bois... Bois... Elle avait un' jambe en bois.
Elle était de Nanterre
Et le maire, un malin
La fit nommer rosière
De son gentil pat'lin
Vrai ! disaient ses copines :
Ça nous en bouche un coin
Sa vertu est en Chine
Si ça n'est pas plus loin
C'était pas vrai
Preuve en était...
[Au refrain]
Au bal après la fête
En rob' de satin blanc
Ell' dansa la liquette
C'était vraiment charmant
Pour finir la soirée
Vers minuit moins un quart
Elle fit la chaloupée
La gigue et l'grand écart
Mais sapristi
Là out l'monde le vit :
[Au refrain]
Soudain elle chancelle,
On la voit s'affaisser.
J'ai l'mal de mer... dit-elle
Ça commence à presser.
Couché sur la grosse caisse
Dans les bras du piston
Elle mit, la drôlesse,
Au monde un gros garçon
Le pôv'e chéri
Avait sur lui
Dernier refrain :
Un' tout' petit' jambe en bois
De la grosseur d'un p'tit doigt
Il avait même par en d'ssous
Deux rondell's en caoutchouc.
Il avait un' jambe en bois
Tour le monde en restait coi.
Ceux qui l'n'avaient pas tâtée
Ne s'en s'raient jamais douté
Bois... Bois... Il avait un' jambe en bois.
Elle s'appelait Suzanne
Elle avait de beaux yeux
Un profil de sultane
Et de jolies cheveux
Elle était si gentille
Qu'en passant chaque matin
Sans l'vouloir la belle fille
Faisait d'nombreux chopins.)
Des jeunes, des vieux
Mais l'plus curieux :
Refrain :
Elle avait une jambe en bois
Et pour que ça n'se voit pas
Elle faisait mettre par en d'ssous
Des rondelles en caoutchouc
Elle avait une jambe en bois
Mais comme elle portait des bas
Ceux qui n'l'avaient pas tâtée
Ne s'en seraient jamais douté
Bois... Bois... Elle avait un' jambe en bois.
Elle était de Nanterre
Et le maire, un malin
La fit nommer rosière
De son gentil pat'lin
Vrai ! disaient ses copines :
Ça nous en bouche un coin
Sa vertu est en Chine
Si ça n'est pas plus loin
C'était pas vrai
Preuve en était...
[Au refrain]
Au bal après la fête
En rob' de satin blanc
Ell' dansa la liquette
C'était vraiment charmant
Pour finir la soirée
Vers minuit moins un quart
Elle fit la chaloupée
La gigue et l'grand écart
Mais sapristi
Là out l'monde le vit :
[Au refrain]
Soudain elle chancelle,
On la voit s'affaisser.
J'ai l'mal de mer... dit-elle
Ça commence à presser.
Couché sur la grosse caisse
Dans les bras du piston
Elle mit, la drôlesse,
Au monde un gros garçon
Le pôv'e chéri
Avait sur lui
Dernier refrain :
Un' tout' petit' jambe en bois
De la grosseur d'un p'tit doigt
Il avait même par en d'ssous
Deux rondell's en caoutchouc.
Il avait un' jambe en bois
Tour le monde en restait coi.
Ceux qui l'n'avaient pas tâtée
Ne s'en s'raient jamais douté
Bois... Bois... Il avait un' jambe en bois.
Choeur du Balory
Je fais partie depuis un mois du Choeur du Balory. Je passe ce week-end en répétition pour le spectacle de Noël. Le repas du soir est l'occasion pour chacun de chanter
Oenologie
L'Université Inter-Ages de Melun organise des cours d'oenologie sur trois ans. J'ai assisté à mon premier cours hier et je suis absolument enchantée. Nous avons appris à déguster un vin (nous avons testé un Merlot et deux Tariquet.
Le professeur est Arnaud Laguette qui tient Aux Caves de la Côte d'Or et qui y organise des dégustations. Je suis très excitée à l'idée de faire des progrès dans ce domaine.
Moratoire sur la peine de mort
La coalition mondiale contre la peine de mort qui demande l'abolition universelle de cette pratique lance l'idée d'un moratoire pour lequel elle a mis en ligne une pétition. Pensez à la signer quand vous lirez ce message.
lundi 1 octobre 2007
Bloody Sunday de Paul Greengrass
Je viens de regarder Bloody Sunday de Paul Greengrass, avec James Nesbitt, Tim Pigott-Smith, Nicholas Farrell, Gerard McSorley, Kathy Keira Clarke, Allan Gildea, Gerard Crossan, Mary Moulds, Carmel McCallion…
Ce film retrace les événements du dimanche 30 janvier 1972 et se centre sur le personnage du député protestant Ivan Cooper. Cooper organise une manifestation pour l'égalité entre les droits des protestants et des catholiques.
Héritier de Gandhi et de Martin Luther King, Cooper tient à ce que la marche se fasse dans le calme. Mais c'est sans compter sur le durcissement du pouvoir en place qui envoie les parachutistes. Ces derniers n'hésiteront pas à tirer sur des hommes et des femmes désarmés et placeront ensuite des armes sur les cadavres pour accréditer la théorie selon laquelle l'IRA aurait noyauté la manifestation et tiré sur les forces de l'ordre.
Les propos des parachutistes après le "dimanche sanglant" sont ceux d'êtres assoiffés de sang, plus ceux d'êtres humains. Ils comparent leur tableau de chasse. Puis vient l'enquête et le mensonge succède au mensonge.
La conclusion du film apparaît sur fond noir, et s'intercale au milieu de l'énumération des noms des victimes. La Chambre des Lords a conclu que les victimes avaient tiré sur les paras et ces derniers furent décorés par la Reine. Difficile de ne pas y aller de sa petite larme et de ne pas serrer les poings.
Le générique défile naturellement sur "Bloody Sunday" de U2.
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